La Sixième Commission, chargée des questions juridiques, a entendu, ce matin, à l’occasion de l’intervention du Président de la Commission du droit international (CDI), plusieurs délégations de la région du Pacifique demander avec force que les délimitations territoriales établies selon la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer demeurent inchangées nonobstant les effets de l’élévation du niveau de la mer et des changements climatiques.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale: Aucun nom
Cet après-midi, la Quatrième Commission (questions politiques spéciales et décolonisation) a entamé l’adoption de ses projets de résolution. En raison de la pandémie, la Commission adoptera cette année ses 35 projets de texte sur l’ensemble des points inscrits à son ordre du jour en deux après-midi, aujourd’hui et vendredi 6 novembre.
La Sixième Commission, chargée des questions juridiques, a mené, cet après-midi, son débat bisannuel sur l’état des Protocoles additionnels aux Conventions de Genève de 1949 relatifs à la protection des victimes des conflits armés et sur les mesures prises par les États pour renforcer l’ensemble de règles en vigueur constituant le droit international humanitaire.
Après avoir adopté hier 22 projets de résolution sur le désarmement nucléaire, la Première Commission (désarmement et sécurité internationale), qui poursuivait l’examen des projets de résolution et de décision dont elle est saisie, s’est prononcée aujourd’hui sur six textes portant sur les autres armes de destruction massive.
La Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a commencé aujourd’hui à se prononcer sur les 73 projets de résolution et de décision portant sur l’ensemble des points à l’ordre du jour de sa soixante-quinzième session et qui seront soumis dans quelques semaines à l’Assemblée générale réunie en séance plénière.
Principe « à la portée incertaine », « politisé », faisant l’objet « d’abus ». Certaines délégations n’ont pas épargné leurs critiques aujourd’hui, devant la Sixième Commission, chargée des questions juridiques, contre le principe de compétence universelle, qui fait l’objet de « débats difficiles » depuis plus de 10 ans maintenant au sein de la Commission.
Ce matin, alors que la liste des intervenants au débat général conjoint de la Commission de questions politiques spéciales et de la décolonisation parvenait à sa fin, deux questions ont dominé ses délibérations, à savoir la situation au Sahara occidental et les activités de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).
Dans les propos que le Président de la Cour internationale de Justice (CIJ) a tenus hier, les délégations ont décelé avec satisfaction une confiance accrue dans cette « institution essentielle pour la paix et l’ordre juridique international ».
Malgré ses années d’expérience sur le terrain, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) n’a « jamais connu une crise de cette ampleur ». C’est l’alerte lancée, aujourd’hui, par le chef de cette agence onusienne, qui a profité d’un dialogue virtuel avec la Troisième Commission pour rappeler la vulnérabilité des personnes déplacées, des demandeurs d’asile et des migrants confrontés à une précarité extrême dans le contexte de la pandémie de COVID-19.
Le Président de la Cour pénale internationale (CPI), M. Chile Eboe-Osuji a prononcé, aujourd’hui, devant l’Assemblée générale, un vibrant plaidoyer en faveur de la Cour qui, bien que perfectible, a réussi, depuis sa création dans les années 90 lors d’un « moment de lucidité de l’histoire », à desserrer le « joug de la tyrannie » et à planter fermement « le drapeau de l’établissement des responsabilités ». « Serait-il possible aujourd’hui de créer la CPI au vu des circonstances géopolitiques? », a demandé le Président.