Le Rapporteur spécial sur les droits des peuples autochtones, a alerté, ce matin, que le virus de la COVID-19 représente une menace existentielle pour les peuples autochtones, et qu’en l’absence d’une action renforcée des États, la pandémie reléguera encore plus loin ces communautés dont les moyens d’existence et la culture risquent de disparaître.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil économique et social: Communiqués de presse
En terminant ce matin son débat général entamé lundi, la Commission de la population et du développement a entendu une douzaine d’organisations non gouvernementales (ONG) plaider pour que les décideurs les impliquent davantage dans les processus d’élaboration, de mise en œuvre et d’évaluation des politiques en matière de sécurité alimentaire.
Des chercheurs de Thaïlande, du Liban, des Pays-Bas, des ONG impliquées dans la nutrition et la santé ainsi que de nombreux États Membres ont défendu divers arguments, aujourd’hui à la Commission de la population et du développement, pour améliorer l’accès aux aliments sains, dans le cadre de systèmes alimentaires durables.
Plusieurs associations de peuples autochtones ont fait part, ce matin, à l’Instance permanente sur les questions autochtones, de leur crainte de voir l’extermination des populations autochtones en raison de la pandémie de COVID-19 qui a exacerbé leurs vulnérabilités.
Saisie, aujourd’hui, d’une étude sur « les peuples autochtones et les changements climatiques », l’Instance permanente sur les questions autochtones a également été alertée du risque que fait peser la radicalisation sur ces communautés, notamment dans les zones en proie au terrorisme et à l’extrémisme.
Au deuxième jour de ses travaux, la Commission de la population et du développement a organisé une table ronde de haut niveau sur la préparation du Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires, qui doit se tenir fin 2021.
Le plus grand rassemblement mondial sur les questions autochtones, l’Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones, se déroulera dans un format essentiellement virtuel du 19 au 30 avril 2021.
Une vaccination universelle contre la COVID-19 nécessite des financements plus conséquents et la levée des obstacles économiques et juridiques au partage des vaccins.
États membres, groupes régionaux, experts et représentants de la société civile ont salué aujourd’hui, avec quelques nuances, l’Initiative de suspension du service de la dette du G20.
Les disparités entre les pays riches et le monde en développement, s’agissant de la riposte à la pandémie de COVID-19, et des plans de relance et d’investissements, entre autres, ont dominé, aujourd’hui, les échanges de la deuxième journée du forum sur le financement du développement organisé par le Conseil économique et social (ECOSOC).