Le cinquième jour des travaux de l’Instance permanente sur les questions autochtones a été marqué par de nombreux appels à protéger et revitaliser les langues autochtones à l’approche de la Décennie internationale des langues autochtones qui débutera en 2022.
Conseil économique et social: Communiqués de presse
La contribution des forêts à la résolution des problèmes contemporains, comme les changements climatiques et la pandémie, a été mise en avant aujourd’hui par les participants au Forum des Nations Unies sur les forêts (FNUF) qui a tenu deux tables rondes pour examiner le niveau de mise en œuvre du Plan stratégique des Nations Unies sur les forêts (2017-2030).
La protection, la restauration et l’utilisation durable des forêts sont essentielles pour « reconstruire en mieux et nous protéger contre de nouvelles pandémies », a lancé la Secrétaire exécutive de la Convention sur la diversité biologique ce matin à l’ouverture de la seizième session du Forum des Nations Unies sur les forêts (FNUF).
La quatrième journée de la vingtième session de l’Instance permanente sur les questions autochtones a été l’occasion pour les organisations autochtones de renouveler leur demande d’une participation accrue aux travaux de l’ONU et d’une représentation de la « nation » des peuples autochtones à l’Assemblée générale.
Le Rapporteur spécial sur les droits des peuples autochtones, a alerté, ce matin, que le virus de la COVID-19 représente une menace existentielle pour les peuples autochtones, et qu’en l’absence d’une action renforcée des États, la pandémie reléguera encore plus loin ces communautés dont les moyens d’existence et la culture risquent de disparaître.
En terminant ce matin son débat général entamé lundi, la Commission de la population et du développement a entendu une douzaine d’organisations non gouvernementales (ONG) plaider pour que les décideurs les impliquent davantage dans les processus d’élaboration, de mise en œuvre et d’évaluation des politiques en matière de sécurité alimentaire.
Des chercheurs de Thaïlande, du Liban, des Pays-Bas, des ONG impliquées dans la nutrition et la santé ainsi que de nombreux États Membres ont défendu divers arguments, aujourd’hui à la Commission de la population et du développement, pour améliorer l’accès aux aliments sains, dans le cadre de systèmes alimentaires durables.
Plusieurs associations de peuples autochtones ont fait part, ce matin, à l’Instance permanente sur les questions autochtones, de leur crainte de voir l’extermination des populations autochtones en raison de la pandémie de COVID-19 qui a exacerbé leurs vulnérabilités.
Saisie, aujourd’hui, d’une étude sur « les peuples autochtones et les changements climatiques », l’Instance permanente sur les questions autochtones a également été alertée du risque que fait peser la radicalisation sur ces communautés, notamment dans les zones en proie au terrorisme et à l’extrémisme.
Au deuxième jour de ses travaux, la Commission de la population et du développement a organisé une table ronde de haut niveau sur la préparation du Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires, qui doit se tenir fin 2021.