Le Conseil économique et social (ECOSOC) a continué aujourd’hui sa deuxième session de coordination et d’organisation entamée lundi dernier. Il a adopté à cette occasion une série de résolutions et de décisions, notamment celle autorisant la tenue d’une réunion d’un Groupe d’experts internationaux sur le thème « Préservation et revitalisation des langues autochtones ».
En cours au Siège de l'ONU
Conseil économique et social: Couverture des réunions
La réunion de coordination et d’organisation du Conseil économique et social (ECOSOC), qui se tient sur trois jours cette semaine, s’est poursuivie aujourd’hui avec la participation par vidéoconférence de représentants onusiens sur le terrain (Soudan du Sud et Haïti) qui ont témoigné des difficultés de ces pays à consolider la paix et à se redresser sur le plan économique.
Le Conseil économique et social a entamé, aujourd’hui, la deuxième de ses trois sessions annuelles de coordination et d’organisation qui se poursuivra jusqu’au 22 juillet. Il a adopté deux projets de résolution portant respectivement sur l’« Appui apporté aux territoires non autonomes par les institutions spécialisées et les organismes internationaux associés à l’Organisation des Nations Unies » et sur les « Répercussions économiques et sociales de l’occupation israélienne sur les conditions de vie du peuple palestinien dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et de la population arabe du Golan syrien occupé ».
Dans leur marathon pour réaliser le développement durable et éliminer la pauvreté d’ici 2030, les chefs d’État et de gouvernement et représentants des États Membres de l’ONU ont franchi aujourd’hui une étape décisive en adoptant le « programme d’action d’Addis-Abeba » au terme de plusieurs mois de négociations, apportant ainsi une « conclusion heureuse » à la Troisième Conférence internationale sur le financement du développement qui se tenait depuis le 13 juillet à Addis-Abeba, en Éthiopie.
La Namibie ou les Bahamas hier, la Jamaïque ou Sainte-Lucie aujourd’hui, les pays à revenu intermédiaire n’ont cessé de dénoncer, tout au long de la troisième Conférence internationale sur le financement du développement, le calcul « erroné » qui leur attribue un niveau de développement tel qu’il leur barre l’accès aux financements concessionnels. Il
La deuxième journée de la Conférence sur le financement du développement qui se tient jusqu’au 16 juillet à Addis-Abeba, en Éthiopie, a été marquée par la promesse des principaux pays donateurs de l’aide publique au développement (APD) de consacrer une partie de leur produit intérieur brut (PIB) à cette aide dont le rôle « central » et « catalyseur » a été souligné par les pays récipiendaires.
Après Monterrey en 2002 et Doha en 2008, les chefs d’État et de gouvernement se retrouvent à Addis-Abeba pour, une troisième fois, affiner les moyens de mobiliser les ressources pour financer prioritairement la lutte contre l’extrême pauvreté. La troisième Conférence internationale sur le financement du développement, qui se tient jusqu’au 16 juillet, a ouvert ses portes aujourd’hui dans la capitale économique de l’Ethiopie, “un pays dynamique niché dans un continent émergent”, selon les mots du Directeur-général adjoint du Fonds monétaire international (FMI). Les enjeux sont de taille. “Le cadre global de financement”, qui sortira d’Addis-Abeba, a pour vocation de financer les 17 objectifs du programme de développement durable pour 2015-2030 et ses 164 cibles, qui seront adoptés à New York en septembre prochain, pour prendre le relais des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
Le Conseil économique et social (ECOSOC) a conclu, aujourd’hui, le débat de haut niveau de sa session 2015 en entendant la présentation des derniers rapports nationaux sur les progrès accomplis dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
On estime que 10 à 20 millions de personnes sont aujourd’hui en vie grâce aux efforts de mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), fixés lors du Sommet mondial, au Siège de l’ONU en 2000. C’est à partir de ce constat que les membres du Conseil économique et social (ECOSOC) ont envisagé les efforts à faire pour obtenir davantage de résultats et parvenir, d’ici à 2030, à l’éradication complète de la pauvreté et au développement durable, en particulier dans les pays les moins avancés (PMA).
En adoptant, cet après-midi, une Déclaration ministérielle, le Conseil économique et social (ECOSOC) et le Forum politique de haut niveau sur le développement durable ont achevé leurs sessions de haut niveau. Par ce texte, ils ont exprimé leur détermination à élaborer, pour les 15 prochaines années, un programme de développement qui soit « solide, ambitieux, inclusif » et « centré sur l’humain ».