Aujourd’hui à la Commission de la condition de la femme, les États et les experts ont unanimement souligné l’importance des statistiques ventilées par sexe pour faire un état des lieux précis de la situation de la femme et prendre des décisions informées pour les résultats escomptés dans la mise en œuvre du Programme d’action de Beijing.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil économique et social: Couverture des réunions
Vingt-ans après la quatrième Conférence mondiale sur les femmes à Beijing, l’on se demande encore: où sont les hommes quand les femmes débattent d’une question d’intérêt commun comme l’égalité entre les sexes? s’est impatientée la représentante de Guyana lors de la table ronde sur la responsabilité des hommes et des garçons dans la réalisation de l’égalité, organisée aujourd’hui par la Commission de la condition de la femme qui ouvrait sa deuxième et dernière semaine de travaux. Une autre table ronde a été organisée sur le thème « Faire évoluer les normes sociales pour parvenir à l’égalité entre les sexes ».
« Le progrès de la femme est le progrès humain », cette évidence relevée par le représentant de la Croatie, à la fin de cette première semaine de session de la Commission de la condition de la femme, a été plusieurs fois soulignée par les délégations qui ont averti que le programme de développement pour l’après-2015 ne saurait réussir si l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes n’y figurent pas en bonne place car on ne peut réaliser le développement, en en écartant la moitié de l’humanité.
« Les droits de la femme sont des droits de l’homme », a déclaré aujourd’hui la Ministre de l’égalité et de l’intégration sociale de la Norvège au quatrième jour du débat général de la Commission de la condition de la femme. Mme Solveig Horne, qui s’est lancée dans un vibrant plaidoyer contre la violence faite aux femmes, a fait écho à l’appel d’ONU-Femmes et a exigé que 2030 soit proclamé « date de préemption » des inégalités entre les hommes et les femmes.
La Rapporteuse spéciale sur la violence contre les femmes a plaidé aujourd’hui devant la Commission de la condition de la femme pour un instrument juridiquement contraignant propre à mettre fin à « un phénomène omniprésent et généralisé ». La Commission, qui poursuivait son débat général, a aussi tenu une table ronde sur les mécanismes nationaux en faveur de l’égalité entre les sexes.
La Commission de la condition de la femme a poursuivi aujourd’hui sa session annuelle, entamée hier, par, outre son débat général, quatre tables rondes ministérielles dont une a conclu que l’investissement dans l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes est un investissement dans la croissance économique et le développement.
Vingt ans après la Conférence mondiale sur les femmes de 1995, à Beijing, « aucun pays n’est parvenu à instaurer l’égalité totale entre les sexes et à autonomiser pleinement les femmes et les filles. C’est ce que constate la Commission de la condition de la femme dans une « Déclaration politique » qu’elle a adoptée aujourd’hui au premier jour de ses travaux annuels qui devraient durer deux semaines.
Cet après-midi, au cours d’une réunion consacrée à des présentations de candidatures, élections, confirmations et nominations à des postes vacants dans des organes subsidiaires et autres organes onusiens, le Conseil économique et social (ECOSOC) a élu par acclamation les sept membres de l’ECOSOC qui siègeront au Comité d’organisation de la Commission de consolidation de la paix. Le Conseil était également convié à pourvoir un poste vacant au Conseil d’administration du Programme alimentaire (PAM) après la démission du Panama de cette instance.
Comment faire pour que les multipartenariats se mettent réellement au service du programme de développement pour l’après-2015? Il faut qu’ils soient « techniquement fiables, économiquement viables et politiquement acceptables », a répondu le Vice-Président d’« AECOM Technology Corporation ». M. Gary J. Lawrence n’a pas été le seul à répondre à cette question. Plusieurs spécialistes ont participé aujourd’hui aux deux dialogues du Conseil économique et social (ECOSOC) sur les multipaternariats auxquels les États ont réservé une place de choix dans les futurs objectifs de développement durable (ODD).
Fort de son leadership politique et moral, le système de l’ONU doit se repositionner comme un acteur clef du développement et le « gardien des biens publics mondiaux », a estimé aujourd’hui le Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) à la fin du « Dialogue » de trois jours que le Conseil économique et social (ECOSOC) a clos aujourd’hui sur « le positionnement du système de l’ONU à long terme, compte tenu du programme de développement pour l’après-2015 ».