La Première Commission chargée du désarmement et de la sécurité internationale a poursuivi ce matin son débat thématique sur les armes conventionnelles en entendant 26 délégations. L’occasion pour la majorité d’entre elles de se féliciter de la rapidité du processus de ratification du Traité sur le commerce des armes qui permettra son entrée en vigueur dès le mois de décembre prochain.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Les délégations qui se sont exprimées aujourd’hui devant la Commission économique et financière (Deuxième Commission) au cours du débat consacré aux groupes de pays en situation particulière ont souligné qu’il est indispensable que la communauté internationale accorde plus d’attention aux difficultés économiques, financières et commerciales que rencontrent les pays les moins avancés (PMA), les petits États insulaires en développement (PEID) et les pays en développement sans littoral.
Les délégations de la Troisième Commission se sont livrées, aujourd’hui, à un débat intense avec pas moins de sept rapporteurs spéciaux des droits de l’homme, traitant de questions telles que celles sur la liberté d’expression des enfants, la liberté de religion ou les répercussions liées à la surveillance numérique, cette dernière, ont souligné certaines, étant de nature à présenter un risque pour la sécurité des États.
La Sixième Commission, chargée des questions juridiques, a adopté aujourd’hui, sans vote, deux projets de résolution qui ouvrent la voie à l’octroi du statut d’observateur auprès de l’Assemblée générale à deux organisations internationales: l’Organisation de coopération économique du groupe de huit pays en développement (le D-8) et la Communauté du Pacifique. Les candidatures du D-8 et de la Communauté du Pacifique avaient été examinées et discutées le 14 octobre.
Le Conseil de sécurité a débattu, aujourd’hui, des solutions à apporter à ses méthodes de travail afin d’améliorer l’efficacité de son action. L’Argentine, qui préside le Conseil pour le mois d’octobre, a fait de ce débat le temps fort de son programme de travail, en mettant l’accent sur le renforcement de la légalité du régime de sanctions du Conseil et l’interaction entre celui-ci et la Cour pénale internationale (CPI).
« Je l’ai dit à tous mes interlocuteurs sur place, à commencer par le Président Salva Kiir et le leader de l’opposition, M. Riek Machar: faire taire les armes est le seul moyen de remettre le pays sur la voie de la paix et de la stabilité », a déclaré Mme Ellen Margrethe Løj.
Au cours de l’année écoulée, le nombre d’actes de piraterie signalés au large de la Somalie a atteint son plus bas niveau depuis longtemps, s’est félicité, cet après-midi devant le Conseil de sécurité, le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, M. Jeffrey Feltman, qui a toutefois appelé à la vigilance, alors que des attaques ont toujours lieu et que 37 membres d’équipage sont toujours retenus en otage.
Le Conseil de sécurité a adopté, cet après-midi, son projet de rapport annuel à l’Assemblée générale pour la période du 1er août 2013 au 31 juillet 2014. Cette décision sera reflétée dans une note du Président du Conseil qui sera publiée, prochainement, sous la cote S/2014/750, a indiqué la Présidente du Conseil pour le mois d’octobre, Mme María Cristina Perceval, de l’Argentine.
Le système commercial multilatéral devrait être « universel, basé sur des règles, ouvert, non discriminatoire, inclusif et équitable », ont déclaré aujourd’hui les représentants des pays en développement. Ces caractéristiques, qu’était censé promouvoir et respecter le Cycle de négociations commerciales de l’OMC de Doha, dit « Cycle du développement », ont été rappelées ce matin par des délégations de la Commission économique et financière (Deuxième Commission) à leurs homologues représentant des pays industrialisés, alors que la Commission débattait des liens existant entre le commerce international et le développement.
Une année « à impact dévastateur sur les droits de l’homme ». Le nouveau Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, M. Zeid Ra’ad Al-Hussein, a, devant la Troisième Commission, présenté un tableau très sombre de la situation au cours de la période 2013-2014, marquée par « les boucheries en Syrie et leurs retombées qui ont déclenché une nouvelle vague de barbaries en Iraq », le « conflit déplorable en Ukraine », le « bain de sang évitable au Soudan du Sud », ainsi que « l’émergence et la propagation de la maladie à virus Ebola ».