Le programme de développement pour l’après-2015 devra être « transformateur », c’est-à-dire qu’il devra produire des avantages tangibles et améliorer la vie de toutes les populations de la planète. C’est ce qu’ont exigé aujourd’hui les 29 délégations qui ont participé au débat sur le développement durable au cours de l’examen de ce thème de son ordre du jour, qui comprend pas moins de neuf questions, par la Commission économique et financière (Deuxième Commission).
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
La Sixième Commission (chargée des questions juridiques) a débattu, aujourd’hui, de la question de la portée et l’application du principe de compétence universelle. De nombreuses délégations, comme la Norvège, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Qatar, la Tunisie, le Congo, le Burkina Faso et le Rwanda, ont déclaré qu’elles attachaient la plus haute importance au principe de la compétence universelle.
Le représentant de la Thaïlande, au nom de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN), a mis l’accent ce matin sur le potentiel des sciences spatiales dans le développement durable pour l’après-2015.
Conscientes que « c’est dans les villes que la bataille pour le développement durable sera gagnée ou perdue », des délégations de la Commission économique et financière (Deuxième Commission) ont souhaité, ce matin, que les questions d’urbanisation durable soient introduites dans le futur programme de développement pour l’après-2015, afin « d’exploiter le pouvoir transformationnel des villes ».
Le Président du Comité des commissaires aux comptes (CCC) a accusé le Secrétariat de l’ONU d’avoir un processus d’élaboration du budget « trop long, trop cher et trop peu stratégique ». M. Amyas Morse parlait devant la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires qui a aussi examiné aujourd’hui le rapport du Corps commun d’inspection (CCI) sur les partenaires d’exécution des organismes des Nations Unies et celui du Secrétaire général sur l’état d’avancement de la construction des nouveaux bureaux de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).
L’idée d’inclure un objectif distinct sur l’égalité des sexes et l’autonomisation de toutes les femmes et les filles parmi les objectifs de développement durable pour l’après-2015 a été fortement appuyée par les délégations qui sont intervenues aujourd’hui, devant la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles et au deuxième jour de son examen des questions relatives à la promotion de la femme.
La Quatrième Commission chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, a achevé, ce matin, son débat sur les questions de décolonisation avec les interventions des représentants de l’Algérie, du Maroc et du Chili, avant d’adopter 11 projets de résolution relatifs à ces questions.
L’Américain Noam Chomsky, professeur de linguistique et intellectuel engagé de renommée mondiale a déclaré aujourd’hui que la solution à « deux États démocratiques, Israël et la Palestine, vivant côte à côte en paix à l’intérieur de frontières sûres et reconnues », était malheureusement l’option la moins réaliste.
Le Conseil de sécurité a prorogé, ce matin, jusqu’au 28 février 2015, le mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA), chargée notamment de contrôler la zone frontalière entre le Soudan et le Soudan du Sud et d’y protéger civils et travailleurs humanitaires.
Près d’un mois après l’adoption de sa résolution 2177 (2014), qui confirmait l’unité de la communauté internationale face à la menace globale que constitue le virus Ebola, et 25 jours après la création de la Mission des Nations Unies pour l’action d’urgence contre l’Ebola (MINUAUCE), le Conseil de sécurité a fait le point sur la situation dans les trois pays les plus touchés par l’épidémie.