Le Conseil de sécurité a entendu aujourd’hui le chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) parler de l’amélioration de la situation sécuritaire imputable aux avancées du processus politique, notamment le Forum de Bangui, et au déploiement de la MINUSCA dans près de 40 localités.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Presqu’un an après la troisième Conférence internationale sur les petits États insulaires en développement (PEID), qui s’était tenue à Samoa en septembre 2014, le Conseil de sécurité a abordé aujourd’hui les défis auxquels sont confrontés ces pays sous l’angle de la menace posée à la paix et la sécurité internationales. Sous la présidence du Ministre des affaires étrangères de la Nouvelle-Zélande, les chefs d’État et de gouvernement de plusieurs petits États insulaires se sont succédé à la table du Conseil pour alerter la communauté internationale sur la nécessité pressante d’une réponse collective à leurs problèmes.
L’Assemblée générale a adopté sans vote, ce matin, une résolution* sur la « Surveillance du trafic des espèces sauvages » et une décision** selon laquelle sa réunion de haut niveau consacrée à l’examen d’ensemble de la mise en œuvre des textes issus du Sommet mondial sur la société de l’information se tiendra les 15 et 16 décembre 2015. Elle a également nommé*** M. Takeshi Akamatsu (Japon), comme membre du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires jusqu’au 31 décembre 2016.
Le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, a exhorté, ce matin, les membres du Conseil de sécurité à appuyer la proposition de son Envoyé spécial pour la Syrie, qui vise à lancer un processus politique permettant aux Syriens de négocier un accord cadre sur les aspects de la mise en œuvre du Communiqué de Genève. Si le Conseil ne soutient pas cette proposition, le monde attendra de lui qu’il trouve une autre solution viable, a-t-il prévenu, en dénonçant une situation qui constitue un « symbole honteux des divisions et de l’échec de la communauté internationale ».
Le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, de proroger le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI) jusqu’au 31 juillet 2016, en confiant à cette Mission ainsi qu’au Représentant spécial du Secrétaire général les mêmes mandats que ceux prévus dans sa résolution 2169 (2014).
Le Conseil de sécurité a, cet après-midi, en raison du droit de veto exercé par un de ses membres permanents, la Fédération de Russie, rejeté un projet de résolution visant à créer un tribunal international pour juger les responsables de la destruction du vol MH17 de la compagnie Malaysia Airlines, abattu en juillet 2014, dans l’est de l’Ukraine.
Le Conseil de sécurité a adopté à l’unanimité, ce matin, la résolution 2234 (2015) par laquelle il se félicite de la reprise des négociations conduites par les dirigeants chypriotes grecs et chypriotes turcs, ainsi que les progrès enregistrés à ce jour et des efforts que ne cessent de déployer ces derniers et leurs équipes de négociateurs en vue de parvenir à un règlement global et durable. Les membres du Conseil engagent les parties à saisir avec détermination l’occasion qui s’offre actuellement à elles pour obtenir un tel règlement.
En adoptant à l’unanimité de ses membres la résolution 2232 (2015), le Conseil de sécurité a décidé, aujourd’hui, d’étendre le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM) jusqu’au 30 mars 2016 et autorisé l’Union africaine à proroger le déploiement de sa Mission en Somalie (AMISOM) jusqu’au 30 mai 2016.
Le Conseil de sécurité a demandé, aujourd’hui, à la communauté internationale et aux donateurs de financer la Force spéciale mixte multinationale pour la sécurité afin de renforcer la coopération militaire régionale et de lutter plus efficacement contre la menace que représente le groupe terroriste Boko Haram pour la région du bassin du lac Tchad et pour la paix et la sécurité internationales.
Le nouveau Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, M. Stephen O’Brien, a alerté les membres du Conseil de sécurité, ce matin, sur l’aggravation de la crise humanitaire en République arabe syrienne où 12,2 millions de Syriens attendent désespérément l’aide humanitaire. Il a rappelé que le conflit a déjà coûté la vie à 220 000 personnes. Le Secrétaire général adjoint, qui se rendra à Damas le mois prochain, a exprimé son indignation devant cette situation qui pèse lourdement sur la « conscience humanitaire du monde ».