L’Assemblée générale a suivi aujourd’hui les recommandations* de sa Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires et a doté les 15 opérations de maintien de la paix de l’ONU d’un budget d’un peu plus de 8 milliards de dollars pour la période allant du 1er juillet 2015 au 30 juin.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Le Conseil de sécurité a examiné, ce matin, le huitième rapport annuel de la Commission de consolidation de la paix (CCP) que sont venus présenter et commenter l’ancien et l’actuel Présidents de cet organe consultatif intergouvernemental de l’ONU.
Le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, M. Jeffrey Feltman, a prévenu, aujourd’hui, le Conseil de sécurité qu’« accepter un discours fataliste sur le conflit israélo-palestinien ne ferait qu’accélérer la détérioration de la situation ».
La Cinquième commission chargée des questions administratives et budgétaires a conclu ce soir sa session de mai, avec 24 jours de retard, en adoptant un budget total de 8,3 milliards de dollars pour financer 15 opérations de maintien de la paix, du 1er juillet 2015 au 30 juin 2016. L’Assemblée générale se réunira demain pour la décision finale sur ce budget.
Rappelant l’objectif que s’est fixé l’Organisation des Nations Unies (ONU) d’éliminer le colonialisme d’ici à 2020, le Comité spécial chargé de la décolonisation a invité, ce matin, l'Assemblée générale à demander au puissances administrantes de faciliter le processus de décolonisation des 11 territoires non autonomes d’Anguilla, des Bermudes, de Guam, des îles Caïmanes, des îles Turques et Caïques, des Îles Vierges américaines, des Îles Vierges britanniques, de Montserrat, de Pitcairn, de Sainte-Hélène et des Samoa américaines.
La Commission de consolidation de la paix (CCP) a tenu aujourd’hui sa session annuelle sur le thème « un financement prévisible: briser les cloisonnements ». Les États en ont profité pour dénoncer, dans une déclaration qui a couronné les tables rondes, des financements « imprévisibles, inadéquats et fragmentés » qui compromettent le redressement du Burundi, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Libéria, de la République centrafricaine et de la Sierre Leone, inscrits à l’ordre du jour de la CCP.
En présentant ce matin devant le Conseil de sécurité le rapport* du Secrétaire général sur la situation au Mali, le Représentant spécial du Secrétaire général pour ce pays, M. Mongi Hamdi, s’est montré optimiste quant aux suites du processus de paix parachevé, le 20 juin, avec les dernières signatures de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali.
À quelques jours de la date butoir des négociations entre la République islamique d’Iran et le Groupe dit « P5+1 » et d’un possible accord sur le nucléaire iranien, le Conseil de sécurité a entendu, cet après-midi, le Président de son Comité créé par la résolution 1737 (2006), M. Román Oyarzun Marchesi, de l’Espagne, qui a présenté un bilan des activités de cet organe subsidiaire au cours des trois derniers mois.
Le Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux (ou Comité spécial des 24) a adopté aujourd’hui, sans vote, une résolution* par laquelle il réaffirme le droit inaliénable du peuple portoricain à l’autodétermination et à l’indépendance.
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour l’Afghanistan, M. Nicholas Haysom, a exprimé très clairement, ce matin, devant le Conseil de sécurité que ce pays avait toujours besoin du soutien de la communauté internationale, pour accompagner les progrès réels mais modestes accomplis dans les domaines sécuritaire, politique et économique.