Le nouveau Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI), M. Ján Kubiš, et la Secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires et Coordonnatrice des secours d’urgence, Mme Valerie Amos, ont tous deux présenté, ce matin devant le Conseil de sécurité, des exposés sur la situation sécuritaire, politique et humanitaire prévalant dans le pays, exhortant la communauté internationale à maintenir son soutien et son aide à l’Iraq.
En cours au Siège de l'ONU
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Le Forum des Nations Unies sur les forêts a, cet après-midi, adopté par acclamation la Déclaration ministérielle intitulée « Arrangement international sur les forêts que nous voulons après 2015 », un document concis qui prévoit d’élaborer, pour l’après-2015, un arrangement international plus solide et plus efficace pour les 15 prochaines années.
La Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a débattu, ce matin, de la situation financière de l’ONU en s’appuyant sur la présentation* que le Secrétaire général à la gestion, M. Yukio Takasu, a faite le 6 mai dernier. La Commission a également examiné la proposition budgétaire pour le compte d’appui aux opérations de maintien de la paix.
Au cours de la présentation du rapport du Secrétaire général sur le Soudan du Sud devant le Conseil cet après-midi, la Représentante spéciale du Secrétaire général et Chef de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), Mme Ellen Margrethe Løj, a déclaré que « nous ne pouvons attendre qu’un accord de paix soit trouvé avant d’investir dans des domaines impératifs pour le développement ».
Le Forum des Nations Unies sur les forêts a tenu, aujourd’hui, en présence de nombreux ministres chargés de cette question, un débat de haut niveau sur l’arrangement international sur les forêts au-delà de 2015, dont les modalités sont définies dans un projet de déclaration ministérielle et un projet de résolution qui devraient être adoptés respectivement demain, 14 mai, et vendredi, 15 mai.
La prolifération, le transfert illicite, l’accumulation et le détournement d’armes légères et de petit calibre continuent à mettre en péril la paix et la sécurité internationales et ont des effets dévastateurs sur les populations dans les situations de conflit et d’après-conflit, où les civils, et en particulier les femmes et les enfants, en sont les principales victimes, ont souligné, aujourd’hui, les États Membres qui participaient à un débat thématique du Conseil de sécurité consacré au « coût humain » du transfert illicite, de l’accumulation déstabilisatrice et du détournement de ces armes.
À quelques mois de la commémoration du vingtième anniversaire des Accords de paix de Dayton, en novembre prochain, les membres du Conseil de sécurité, réunis dans le cadre du débat semestriel consacré à la situation en Bosnie-Herzégovine, ont salué, ce matin, la signature de l’Accord de stabilisation et d’association entre la Bosnie Herzégovine et l’Union européenne, dont l’entrée en vigueur aura lieu le 1er juin.
La Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a examiné, ce matin, les projets de budget de neuf opérations de maintien de la paix pour l’exercice allant du 1er juillet 2015 au 30 juin 2016. A été passé au crible le financement des opérations de l’ONU au Darfour, en Haïti, au Liban, au Libéria, au Mali, en République centrafricaine, en République démocratique du Congo, au Soudan du Sud, et entre Israël et la Syrie.
Faisant le point devant le Conseil de sécurité des travaux de la Cour pénale internationale (CPI) concernant la Libye, la Procureure, Mme Fatou Bensouda, a plaidé aujourd’hui en faveur de l’inclusion d’acteurs locaux dans le processus et de la création d’un groupe de contact international sur les questions judiciaires pour aider le pays en matière de justice transitionnelle.
La Haute Représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Mme Federica Mogherini, a affirmé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, que l’année 2015 serait pire que 2014 en ce qui concerne la situation des migrants, appelant ainsi la communauté internationale à réagir de manières urgente, durable et globale à cette « crise tragique ».