En réaffirmant ce matin son « appui ferme et constant » au Processus de Kimberley et à son système de certification, l’Assemblée générale a encouragé la poursuite du renforcement du Processus, « afin de le rendre mieux à même de résoudre les problèmes auxquels font face l’industrie diamantaire et les populations qui en dépendent ».
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
L’appui de la communauté internationale sera essentiel à la bonne tenue des élections du 23 décembre en République démocratique du Congo (RDC), qui sont elles-mêmes le premier pas sur le long chemin du pays vers une paix durable, ont estimé aujourd’hui plusieurs des membres du Conseil de sécurité, lequel est appelé à se prononcer prochainement sur la prorogation de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), dont le mandat arrive à échéance le 31 mars.
Les délégations étaient prévenues: ce segment « activités opérationnelles de développement » servirait à « poser les bases du consensus » sur les propositions de réforme du Secrétaire général visant à hisser le système des Nations Unies à la hauteur des défis liés au Programme de développement durable à l’horizon 2030.
Le Conseil de sécurité a, ce matin, prorogé, pour une période de 12 mois allant du 1er mars 2018 au 28 février 2019, le mandat du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bissau (BINUGBIS).
De toutes les 38 recommandations et actions proposées par le Secrétaire général pour hisser le système des Nations Unies à la hauteur des défis du Programme de développement durable à l’horizon 2030, la plus commentée a été celle sur la création du « pacte de financement », alors que le Conseil économique et social (ECOSOC) poursuivait son segment « activités opérations de développement ».
Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, M. Mark Lowcock, et le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, M. Jeffrey Feltman, ont affirmé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, que la résolution 2401 (2018), votée samedi dernier, qui demande une cessation sans délai des hostilités d’au moins 30 jours consécutifs en Syrie pour acheminer de l’aide humanitaire, en particulier dans la Ghouta orientale, n’est pas appliquée.
Le Conseil de sécurité a adopté ce matin, à l’unanimité, la résolution 2403 (2018) qui fixe la date de l’élection d’un juge pour pourvoir un siège vacant à la Cour internationale de Justice (CIJ): l’élection aura lieu le 22 juin 2018 au cours de séances simultanées du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale.
Le Comité spécial de la Charte des Nations Unies et du raffermissement du rôle de l’Organisation a achevé aujourd’hui les travaux de sa session de 2018, entamée le 20 février, en adoptant, après quelques amendements, son projet de rapport, par lequel il transmet à l’Assemblée générale ses recommandations. L’une d’elles porte sur le sous-thème de sa prochaine session qui pourrait se pencher sur les « échanges d’informations sur les pratiques des États concernant l’utilisation de la médiation ».
La Sous-Secrétaire générale aux opérations de maintien de la paix, Mme Bintou Keita, a appelé, cet après-midi, le Conseil de sécurité à privilégier l’appui consacré par la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) au processus politique dans le pays, y voyant un moyen de protéger les civils, dont plusieurs dizaines de milliers sont morts depuis le début du conflit en 2013.
Les sept axes de changement et les 38 actions et recommandations que le Secrétaire général de l’ONU propose pour donner vie au projet visant à repositionner le système des Nations Unies pour le développement vont être passés à la loupe au cours du segment « activités opérationnelles de développement » que le Conseil économique et social (ECOSOC) a ouvert ce matin.