Le Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, M. Nickolay Mladenov, a consacré aujourd’hui la séance mensuelle du Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne, au cinquième rapport sur la mise en œuvre de la résolution 2334 (2016), plaidant une nouvelle fois pour le respect du « consensus de longue date » sur le règlement final du conflit.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
« Nous avons devant nous des résultats formidables pour toutes les femmes rurales », s’est exclamée la Présidente de la Commission de la condition de la femme en clôturant la soixante-deuxième session de cet organe subsidiaire du Conseil économique et social (ECOSOC), parlant d’« une journée à marquer d’une pierre blanche ».
Le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Mark Lowcock, et le Directeur exécutif du Programme alimentaire mondial (PAM), M. David Beasley, ont exhorté, ce matin, le Conseil de sécurité à agir pour éradiquer « les risques de famine », en réglant les conflits armés, moteur principal, selon eux, de l’insécurité alimentaire dans le monde.
Près d’un an après l’adoption de sa résolution 2349 (2017) concernant la région du bassin du lac Tchad, le Conseil de sécurité a de nouveau examiné aujourd’hui la situation dans la région sous le triple aspect humanitaire, sécuritaire et du développement.
Le Représentant spécial pour la Libye, M. Ghassan Salamé, a, ce matin, devant le Conseil de sécurité, exhorté les Libyens à s’unir autour d’un « récit national commun » afin de surmonter les clivages idéologiques et identitaires du pays et jugé cruciale, à cette fin, la tenue « d’élections libres, crédibles et justes » avant la fin de l’année.
Le Conseil de sécurité a, ce matin, prorogé jusqu’au 24 avril 2019 le mandat du Groupe d’experts chargé d’assister le Comité des sanctions 1718, qui surveille l’application des sanctions imposées par le Conseil de sécurité à la République populaire démocratique de Corée (RPDC).
La Commission de la condition de la femme a mis en évidence, ce matin, la contribution que peuvent apporter ses travaux à ceux du Conseil économique et social (ECOSOC) et du Forum politique de haut niveau pour le développement durable pour 2018.
Cent bougies pour Nelson Mandela et 70 pour la Déclaration universelle des droits de l’homme. La Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale a été commémorée cette année dans un contexte inhabituel. Malgré les progrès enregistrés depuis la naissance de l’« icône mondiale » et la consécration de l’égalité de tous en droits, le monde se retrouve en butte à l’aggravation de la xénophobie, du racisme et de l’intolérance, y compris de l’antisémitisme et de la haine antimusulmane, sans oublier la multiplication des partis néonazis et d’extrême droite.
Dans une déclaration présidentielle adoptée cet après-midi, le Conseil de sécurité prie le Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des anciens tribunaux pénaux internationaux sur l’ex-Yougoslavie et le Rwanda de lui présenter, d’ici au 15 avril 2018, « un rapport sur l’avancement de ses travaux depuis le dernier examen », qui date de décembre 2015.
Grâce à un vote de procédure, la Fédération de Russie a empêché hier l’adoption de l’ordre du jour -et donc la réunion- d’une séance publique du Conseil de sécurité consacrée à la situation des droits de l’homme en Syrie, lors de laquelle le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, M. Zeid Ra’ad Zeid Al Hussein, devait intervenir.