Après les deux nouvelles attaques chimiques qui ont frappé la ville syrienne de Douma, dans la Ghouta orientale, le 7 avril, l’Envoyé spécial pour la Syrie, M. Staffan de Mistura, et l’Adjoint de la Haut-Représentante aux affaires de désarmement, M. Thomas Markram, ont exhorté, cet après-midi, le Conseil de sécurité, réuni en urgence, à retrouver son unité pour créer une nouvelle structure d’établissement des responsabilités.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
« Villes durables, mobilité humaine et migrations internationales », ce thème choisi cette année par la Commission de la population et du développement, qui a ouvert sa session 2018 aujourd’hui, touche à des questions « très importantes et très complexes ». Il s’agit, s’est expliquée la Directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), de questions « qui parlent des gens, de leur vie, de leur santé, de leurs droits, de leur sécurité et de leurs opportunités ».
« Profondément préoccupé » par la lenteur du dialogue interburundais et « l’immobilisme » du Gouvernement, le Conseil de sécurité a, dans une déclaration présidentielle adoptée cet après-midi, exhorté ce dernier à s’engager afin d’aboutir à un accord avant les élections de 2020.
Un mois après l’attaque menée à Salisbury, au Royaume-Uni, contre deux ressortissants russes, M. Sergei Skripal et sa fille Yulia, à l’aide d’un agent neurotoxique, le Conseil de sécurité s’est de nouveau penché aujourd’hui sur cette affaire, à la demande cette fois de la Fédération de Russie, mise en cause.
Un an, jour pour jour, après l’attaque au gaz sarin perpétrée à Khan Cheikhoun, dont la responsabilité a été imputée au Gouvernement syrien par le Mécanisme d’enquête conjoint de l’ONU et de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), l’Adjoint de la Haute Représentante aux affaires de désarmement, M. Thomas Markram, a exhorté, ce matin, le Conseil de sécurité à s’unir pour créer une nouvelle structure d’établissement des responsabilités. Le 16 novembre dernier, le Conseil n’était pas parvenu à renouveler le mandat du Mécanisme.
L’Assemblée générale a adopté, aujourd’hui, sans vote, les sept projets de résolution soumis par sa Cinquième Commission* chargée des questions administratives et budgétaires et confirmé la décision « de ne plus autoriser les fonctionnaires des Nations Unies à voyager en première classe ». L’Assemblée a aussi confirmé la tenue, au mois de septembre, de la réunion de haut niveau sur la lutte contre la tuberculose.
Avec près de 2,5 milliards d’internautes, les mégadonnées sont « la ressource la plus précieuse au monde », « le pétrole du XXIe siècle ». C’est ce qu’a appris aujourd’hui du magazine « The Economist », le Conseil économique et social (ECOSOC) qui tenait la session 2018 de son Forum des partenariats sur le thème « partenariats pour des sociétés résilientes et inclusives: les contributions du secteur privé ».
Il existe aujourd’hui une occasion unique pour la Mission des Nations Unies pour l’appui à la justice en Haïti (MINUJUSTH), l’Équipe de pays des Nations Unies, la communauté internationale et le Gouvernement haïtien de travailler ensemble à la sécurité et au développement à long terme, a plaidé ce matin devant le Conseil de sécurité, le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, M. Jean-Pierre Lacroix. À la veille du renouvèlement du mandat de la Mission, États membres du Conseil et « Amis d’Haïti » ont insisté sur la nécessité de réussir la transition du maintien vers la pérennisation de la paix et le développement durable d’un État qui a retrouvé la stabilité politique après des « décennies d’abandon ».
La Commission du désarmement a achevé, ce matin, son débat général de deux jours, dans une multiplication d’appels à faire de l’espace extra-atmosphérique « un lieu de coopération et non de conflit » au profit de toute l’humanité. Les travaux de la Commission qui s’inscrivent dans un nouveau cycle triennal allant de 2018 à 2020, devraient aboutir à des recommandations sur le désarmement nucléaire et les mesures de confiance à établir pour éviter une course aux armements dans l’espace extra-atmosphérique.
La Commission du désarmement a entamé aujourd’hui sa session annuelle qui prendra fin le 20 avril, au moment où le contexte international est marqué par « l’angoisse des armes nucléaires qui est à son niveau le plus haut depuis la guerre froide », selon les mots du Haut Représentant adjoint aux affaires de désarmement, M. Thomas Markram.