La Troisième Commission a poursuivi, aujourd’hui, son débat sur les droits de l’homme, au cours duquel les États Membres ont notamment été avertis par un expert qu’à moins de mettre en œuvre une politique de la santé axée sur les droits de l’homme, l’assistance internationale urgente ne suffirait pas à contenir l’épidémie de la maladie à virus Ebola.
En cours au Siège de l'ONU
Troisième Commission
La défense des plus pauvres, des migrants, des minorités et des femmes a été, aujourd’hui, au centre des discussions de la Troisième Commission où plusieurs intervenants ont déploré un manque de volonté politique en leur faveur.
Les délégations de la Troisième Commission se sont livrées, aujourd’hui, à un débat intense avec pas moins de sept rapporteurs spéciaux des droits de l’homme, traitant de questions telles que celles sur la liberté d’expression des enfants, la liberté de religion ou les répercussions liées à la surveillance numérique, cette dernière, ont souligné certaines, étant de nature à présenter un risque pour la sécurité des États.
Une année « à impact dévastateur sur les droits de l’homme ». Le nouveau Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, M. Zeid Ra’ad Al-Hussein, a, devant la Troisième Commission, présenté un tableau très sombre de la situation au cours de la période 2013-2014, marquée par « les boucheries en Syrie et leurs retombées qui ont déclenché une nouvelle vague de barbaries en Iraq », le « conflit déplorable en Ukraine », le « bain de sang évitable au Soudan du Sud », ainsi que « l’émergence et la propagation de la maladie à virus Ebola ».
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, culturelles et humanitaires, a entamé, aujourd’hui, son débat sur les droits de l’homme, l’occasion pour les États Membres de débattre avec nombre d’experts du rôle de la médecine légale, « outil précieux pour parvenir à la vérité », comme moyen de lutter contre l’impunité dont bénéficie la torture. Nombre de délégations ont également salué la création de mandats de rapporteurs spéciaux sur les représailles.
La militante philippine des droits autochtones et nouvelle Rapporteuse spéciale sur les droits des peuples autochtones, Mme Victoria Tauli-Corpuz, a défendu, aujourd’hui, devant la Troisième Commission chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, la nécessité de « respecter, protéger et réaliser les droits économiques, sociaux et culturels des autochtones », notamment en vertu du Pacte international relatif à ces droits.
De nombreuses délégations se sont inquiétées, aujourd’hui devant la Troisième Commission, qui achevait son débat sur la promotion et la protection des droits de l’enfant, du fait que, 25 ans après l’adoption de la Convention relative aux droits de l’enfant, la violence à leur encontre se poursuivait sans relâche.
La Troisième Commission a, aujourd’hui, recommandé à l’Assemblée générale de prier « instamment » les États Membres de « prendre toutes les mesures efficaces nécessaires pour prévenir et combattre toutes les formes de violence à l’encontre des enfants qui entrent en contact avec le système de justice en tant que victimes, témoins ou délinquants présumés ou reconnus ».
La Troisième Commission a entamé, cet après-midi, son débat sur la promotion et la protection des droits de l’enfant, l’occasion pour les délégations d’entendre cinq experts qui ont dressé un tableau mitigé de la situation.
L’idée d’inclure un objectif distinct sur l’égalité des sexes et l’autonomisation de toutes les femmes et les filles parmi les objectifs de développement durable pour l’après-2015 a été fortement appuyée par les délégations qui sont intervenues aujourd’hui, devant la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles et au deuxième jour de son examen des questions relatives à la promotion de la femme.