La crise planétaire liée à la pandémie de COVID-19 met non seulement gravement à l’épreuve la coopération internationale, elle met aussi en évidence les « carences incontestables » du système multilatéral, a affirmé ce matin le Secrétaire général de l’ONU devant le Conseil de sécurité à l’occasion d’un débat au sommet organisé par la présidence nigérienne sur le thème « Maintien de la paix et de la sécurité internationales: gouvernance mondiale post-COVID-19 ».
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
On trouvera ci-après le discours du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, devant le Conseil de sécurité sur la gouvernance mondiale post-COVID-19
Lors de la réunion mensuelle du Conseil de sécurité consacrée au processus politique en Syrie, tenue une nouvelle voie sous forme de visioconférence pour cause de COVID-19, l’Envoyé spécial pour la Syrie a voulu, ce matin, voir dans la tenue, fin août, de la troisième session de la Commission constitutionnelle syrienne -après neuf mois d’interruption- une « lueur d’espoir ».
Répondant favorablement à une demande du Gouvernement iraquien*, le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, à l’unanimité de ses 15 membres, de proroger jusqu’au 18 septembre 2021 le mandat du Conseiller spécial et de l’Équipe d’enquêteurs chargés de recueillir des éléments de preuve concernant des actes susceptibles de constituer des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité ou des crimes de génocide commis par l’EIIL (Daech) sur le territoire iraquien, conformément à sa résolution 2379 (2017).
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de septembre, M. Abdou Abarry (Niger):
Le Conseil de sécurité s’est penché, ce matin, sur les effets humanitaires de la dégradation de l’environnement dans un monde où, a dénombré la France, on compte quelque 2 500 conflits liés aux combustibles fossiles, à l’eau, à la nourriture et aux terres.
À l’occasion d’un débat public, mais toujours réalisé en visioconférence pour cause de COVID-19, consacré à la mise en œuvre de la résolution 2417 (2018) sur la relation entre les conflits armés et la violence et l’insécurité alimentaire, plusieurs hauts responsables des Nations Unies sont venus, cet après-midi, tirer la sonnette d’alarme devant le Conseil de sécurité face à l’aggravation de la situation alimentaire dans les zones de conflit, du fait de la pandémie.
Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, M. Mark Lowcock, a indiqué devant le Conseil de sécurité, à l’occasion de la séance mensuelle sur la situation humanitaire en Syrie, que l’ONU devrait avoir les capacités suffisantes pour gérer, au point de passage de Bab el-Haoua, les flux d’aide transfrontalière vers le Nord-Ouest syrien qui ont augmenté depuis la fermeture du point de passage de Bab el-Salam.
Le Conseil de sécurité, réuni ce matin en visioconférence sous la présidence du Niger, a examiné la situation au Soudan du Sud où la confluence de violences intercommunautaires persistantes, de la pandémie et des inondations saisonnières au cours d’une deuxième année consécutive dans certaines régions a exacerbé une situation humanitaire déjà déplorable.
Au lieu de faire taire les armes et de reprendre le processus politique, le Yémen semble s’être détourné de la voie de la paix, a regretté ce matin M. Martin Griffiths, l’Envoyé spécial pour le Yémen, en faisant son exposé mensuel devant le Conseil de sécurité.