Réuni ce matin dans sa salle, le Conseil de sécurité a décidé de renouveler le mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) jusqu’au 15 mai 2021, et de maintenir les effectifs maximum autorisés en uniforme de 3 550 militaires et 640 policiers.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Le Conseil de sécurité a, simultanément avec l’Assemblée générale, organisé, cet après-midi, un premier tour de scrutin pour élire cinq juges de la Cour internationale de Justice (CIJ), pour un mandat de neuf ans qui prendra effet à compter du 6 février 2021.
La réunion que le Conseil de sécurité consacre chaque mois à la situation au Yémen a été aujourd’hui l’occasion pour l’Envoyé spécial du Secrétaire général, M. Martin Griffiths, d’exprimer sa « profonde frustration au nom du peuple yéménite » devant l’absence d’accord sur un texte final de déclaration conjointe entre les parties.
Si la Procureure de la Cour pénale internationale (CPI) a salué, ce matin, le Gouvernement d’entente nationale libyen pour son assistance dans les enquêtes que son Bureau a pu mener en Libye au cours des derniers mois, elle a toutefois reproché à certains États de ne pas avoir coopéré dans l’arrestation et le renvoi devant la CPI des fugitifs, en particulier Saïf Al-Islam Qadhafi et Mahmoud Mustafa Busayf Al-Werfalli.
Le Groupe de travail du Conseil de sécurité sur les enfants et les conflits armés, dans le cadre de l’examen du sixième rapport du Secrétaire général sur le sort des enfants touchés par le conflit armé au Soudan (S/2020/614), a décidé d’adresser les messages suivants, sous la forme d’une déclaration publique de son Président:
Compte tenu des « lacunes, disparités et incohérences » qui n’ont pas été résolues, la déclaration présentée par la République arabe syrienne au sujet de l’élimination de son programme d’armes chimiques ne peut toujours pas être considérée comme « exacte et complète », a déclaré, cet après-midi au Conseil de sécurité, la Secrétaire générale adjointe et Haute-Représentante pour les affaires de désarmement au Conseil de sécurité.
À la veille de la commémoration du vingt-cinquième anniversaire de l’Accord-cadre général pour la paix en Bosnie-Herzégovine, conclu à Dayton en novembre 1995, le bilan de sa mise en œuvre reste mitigé et le Haut-Représentant pour ce pays, M. Valentin Inzko, a parlé ce matin d’une « paix imparfaite », du fait principalement de la mauvaise volonté de certains dirigeants politiques du pays.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par la Présidente du Conseil de sécurité pour le mois de novembre, Mme Inga Rhonda King (Saint-Vincent-et-les Grenadines):
Le Conseil de sécurité a tenu ce matin, par visioconférence, sa séance d’information annuelle avec les chefs des composantes Police des opérations de paix en République centrafricaine, au Mali, en Haïti et au Soudan du Sud, qui ont, à la fin de la réunion, répondu à quelques questions.
Le Premier Ministre de Saint-Vincent-et-les Grenadines, qui présidait ce matin le Conseil de sécurité, a plaidé en faveur d’une approche « pan-systémique » de la consolidation et de la pérennisation de la paix, avec une plus grande coopération entre le Conseil de sécurité, le Conseil économique et social (ECOSOC) et l’Assemblée générale, à l’occasion de l’ « événement signature » du mois de novembre pendant lequel son pays préside le Conseil.