Réuni d’urgence au lendemain de l’entrée des Taliban à Kaboul, le Conseil de sécurité a été prié, ce matin, par le Secrétaire général de l’ONU, de « ne pas abandonner le peuple afghan ». M. António Guterres s’est également adressé aux Taliban et à toutes les parties en leur demandant de « faire preuve de la plus grande retenue » pour protéger des vies. Les membres du Conseil ont égrainé à leur tour des demandes précises, dont des appels à cesser les hostilités, protéger les civils, permettre le départ sécurisé des ressortissants étrangers et autres personnes souhaitant quitter le pays, s’engager à ne pas abriter des groupes terroristes, honorer les promesses relatives aux droits de l’homme, y compris ceux des femmes, des filles et des minorités.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Depuis la signature de l’accord du 27 mai, « en vue de la tenue d’élections crédibles, transparentes et inclusives et du règlement des questions litigieuses », entre le Premier Ministre somalien, M. Mohamed Hussein Roble, et les dirigeants des États membres de la fédération, le Premier Ministre a fait preuve de leadership, a expliqué ce matin le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM), M. James Swan, aux membres du Conseil de sécurité qui se penchaient sur la situation politique, sécuritaire et humanitaire en Somalie.
La Représentante spéciale du Secrétaire général, Mme Deborah Lyons, a exhorté, ce matin, le Conseil de sécurité à agir rapidement pour éviter aux Afghans les « ténèbres imminentes » qui menacent leur pays, la guerre étant entrée dans une phase plus « destructrice » avec l’avancée des Taliban et leur choix de s’attaquer aux centres urbains. Le bilan humain de cette stratégie est extrêmement préoccupant et le message politique, profondément alarmant. Les délégations ont prévenu que la communauté internationale ne saurait accepter un gouvernement imposé par la force ou un retour à l’Émirat islamique. « L’avenir de l’Afghanistan ne peut être son passé », a martelé l’Inde qui préside le Conseil de sécurité au cours de ce mois.
Le Conseil de sécurité a tenu aujourd’hui sa réunion mensuelle sur le dossier syrien des armes chimiques, certains de ses membres déplorant le peu de progrès et le manque de coopération de la Syrie avec l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) et d’autres reprochant, au contraire, à cette dernière sa « politisation ».
Dans une déclaration présidentielle, le Conseil de sécurité a appelé aujourd’hui le Gouvernement soudanais, ainsi que les signataires et non signataires de l’Accord de paix de Djouba et les autres mouvements d’opposition armés, à coopérer pleinement avec l’ONU et l’Union africaine pendant la phase de liquidation de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD), qui a achevé son retrait le 30 juin 2021.
En adoptant, ce matin, la résolution 2588 (2021) par 14 voix pour et une abstention (Chine), Le Conseil de sécurité a décidé de proroger d’un an l’embargo sur les armes imposé à la République centrafricaine (RCA), tout en créant une nouvelle dérogation pour les mortiers d’un certain calibre. Il renouvelle également le mandat du Groupe d’experts jusqu’au 31 août 2022.
Le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, de proroger jusqu’au 31 janvier 2022 le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre (UNFICYP), et rappelle qu’il importe de parvenir à un règlement durable, global et juste fondé sur une fédération bicommunautaire et bizonale et sur l’égalité politique.
Le Conseil de sécurité a entendu, ce matin, de nombreux appels à l’action urgente au niveau économique, humanitaire et politique dans le Territoire palestinien occupé qui subit les conséquences de l’escalade de 11 jours de violence du mois de mai 2021.
Près de huit mois après l’adoption de la résolution 2559 (2020), qui a mis un terme au mandat de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD), le Secrétaire général adjoint à l’appui aux missions a informé, ce matin, le Conseil de sécurité du retrait effectif du personnel militaire et civil de la mission.
Dans une déclaration présidentielle rendue publique aujourd’hui par la France, le Conseil de sécurité « condamne » l’annonce faite à Chypre, le 20 juillet dernier, par les dirigeants turcs et chypriotes turcs de la réouverture d’une partie de la zone clôturée de Varosha, un secteur de l’agglomération de Famagouste sur la côte est de l’île.