L’État islamique d’Iraq et du Levant (Daech) et ses alliés continuent de subir d’importants revers militaires, mettant à rude épreuve leur capacité à garder le contrôle de territoires, à obtenir des fonds ou à maintenir des structures « gouvernementales, a déclaré, cet après-midi, le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, M. Jeffrey Feltman.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Deux jours après l’exposé de la Représentante spéciale du Secrétaire générale pour Haïti, Mme Sandra Honoré, le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) pour six mois, soit jusqu’au 15 avril 2017. Il a ainsi maintenu l’effectif actuellement autorisé de personnel en tenue de la Mission, à savoir 2 370 militaires et 2 601 policiers.
La Représentante spéciale du Secrétaire général pour Haïti, Mme Sandra Honoré, a demandé, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, qu’un soutien international soit apporté à ce pays afin de faire face aux conséquences dévastatrices de l’ouragan Matthew qui a l’a frappé le 4 octobre.
« Extrêmement fragile », la situation politique en République démocratique du Congo (RDC) pourrait atteindre très rapidement un « point de bascule dans une violence grave », a prévenu, ce matin, le Représentant spécial du Secrétaire général pour ce pays, M. Maman Sambo Sidikou, devant les membres du Conseil de sécurité.
À cinq semaines d’une conférence majeure de bailleurs de fonds, il est crucial de maintenir un élan positif en faveur de la République centrafricaine, où des incidents sécuritaires attestent d’une situation toujours fragile, a exhorté, ce matin, le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix.
Le Conseil de sécurité n’est pas parvenu, cet après-midi, à s’entendre sur deux projets de résolution pour sauver Alep. Les deux textes concurrents ont été présentés respectivement par la France et l’Espagne et par la Fédération de Russie.
La détérioration des conditions de sécurité au Mali et l’absence « persistante » de progrès concrets dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, près de 18 mois après sa signature, pose un « risque réel » pour ce pays d’Afrique de l’Ouest, a prévenu le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix.
Le Conseil de sécurité a autorisé cet après-midi, « pendant une nouvelle période de 12 mois », les États Membres concernés à inspecter les bateaux naviguant en haute mer au large des côtes libyennes, s’ils ont des motifs raisonnables de soupçonner qu’ils sont utilisés pour le trafic de migrants ou la traite d’êtres humains en provenance de Libye.
Aujourd’hui au Conseil de sécurité, le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, M. Hervé Ladsous, a souligné qu’avec la signature par toutes les parties soudanaises de l’Accord sur la feuille de route proposée par l’Union africaine, « une étape importante du processus de paix a été franchie ».
« C’est avec tristesse, désarroi, frustration et colère que je vous fais rapport sur la situation humanitaire honteuse que connaît la Syrie aujourd’hui, en particulier dans l’est d’Alep », a déclaré, ce matin, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, M. Stephen O’Brien, aux membres du Conseil de sécurité, dans le cadre de la réunion d’information mensuelle sur ce sujet. Il leur a demandé d’agir, sous peine de voir basculer le Conseil « du mauvais côté de l’Histoire ».