En dépit des progrès tangibles accomplis par la Côte d’Ivoire « sur tous les fronts », notamment dans le renforcement du système judiciaire, dans le respect des droits de l’homme et dans la relance de son économie, ce pays d’Afrique de l’Ouest reste en proie à une situation sécuritaire volatile marquée par la présence de miliciens et la prolifération d’armes légères et de petit calibre, a mis en garde le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, M. Hervé Ladsous.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Le Conseil de sécurité a, ce matin, demandé instamment à toutes les parties concernées d’appliquer pleinement l’Accord sur le règlement du conflit au Soudan du Sud.
La situation sécuritaire au Darfour au cours de ces trois derniers mois a été dominée par des combats entre les Forces gouvernementales du Soudan et celles de l’Armée de libération du Soudan-faction Abdul Wahid (ALS-AW), a expliqué, ce matin au Conseil de sécurité, le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, M. Hervé Ladsous.
Si des progrès importants ont été réalisés ces dernières semaines dans la mise en œuvre de l’Accord de paix au Mali, « les avancées sur le volet défense et sécurité demeurent trop lentes au regard des enjeux dans le nord du pays », s’est alarmé, ce matin devant le Conseil de sécurité, le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix de l’ONU, M. Hervé Ladsous, lors d’une séance à laquelle participait également le Ministre des affaires étrangères du Mali, M. Abdoulaye Diop.
Au cours d’une séance tenue en début de soirée, le Conseil de sécurité a adopté, à l’unanimité de ses membres, la résolution 2279 (2016) – présentée conjointement par la France, le Japon et l’Espagne -, par laquelle elle prie le Secrétaire général d’accroître l’engagement des Nations Unies au Burundi en renforçant l’équipe de son Conseiller spécial pour la prévention des conflits, y compris au Burundi.
Plusieurs représentants de haut rang de l’ONU se sont livrés aujourd’hui, devant le Conseil de sécurité, à un réquisitoire contre les parties au conflit qui fait rage au Soudan du Sud, accusées de continuer à se livrer à des violences contre les civils et de prendre du retard dans la mise en œuvre de l’Accord de paix, une analyse que n’a pas partagée le représentant sud-soudanais.
Regrettant les progrès limités accomplis jusqu’à présent, le Conseil de sécurité a souligné, ce matin, combien il importe que les États signataires de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo (RDC) et la région des Grands Lacs mettent intégralement en œuvre leurs engagements pris en vertu de ce document.
Considérant que la situation en Libye continue de menacer la paix et la sécurité internationales, le Conseil de sécurité a prorogé, jusqu’au 31 juillet 2017, les autorisations données et les mesures de sanctions visant à prévenir les exportations de pétrole illicites depuis ce pays, notamment par des institutions parallèles « qui échappent à l’autorité du Gouvernement d’entente nationale ».
« Après cinq ans de conflit brutal et insensé, nous attendions tous une lueur d’espoir qui laisserait entrevoir la fin des souffrances du peuple syrien. Ces dernières semaines ont vu une telle lueur, avec une nette diminution du nombre de victimes civiles depuis l’entrée en vigueur de la cessation des hostilités il y a un mois », a annoncé, ce matin au Conseil de sécurité, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence.
Le Conseil de sécurité a adopté ce matin la résolution 2277 (2016), prorogeant jusqu’au 31 mars 2017 le mandat de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) et insistant sur la tenue des élections et du dialogue politique.