Le Conseil de sécurité a, ce matin, fait le bilan des travaux intenses qu’il a accomplis ce mois, marqués, en particulier, par la mise aux voix imminente d’un projet de résolution appuyant l’accord sur la cessation des hostilités en Syrie, dont l’entrée en vigueur aura lieu, aujourd’hui à minuit, heure locale.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Le Conseil de sécurité a, ce matin, adopté à l’unanimité de ses 15 membres la résolution 2267 (2016) par laquelle elle décide de proroger le mandat du Bureau intégré des Nations unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bissau (BINUGBIS) pour une période de 12 mois, soit jusqu’au 28 février 2017.
« Le mois prochain marquera un triste anniversaire: celui des cinq ans du conflit qui déchire la Syrie, où 13,5 millions de personnes, soit la majorité de la population de ce pays, sont en détresse humanitaire », a déclaré, ce matin devant le Conseil de sécurité, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, M. Stephen O’Brien.
Le Conseil de sécurité, par la résolution 2266 (2016) adoptée à l’unanimité de ses 15 membres, a prorogé jusqu’au 27 mars 2017 le mandat du Groupe d’experts énoncé au paragraphe 21 de la résolution 2140 (2014) et au paragraphe 21 de la résolution 2216 (2015), toutes deux relatives au régime de sanctions concernant le Yémen.
Le Conseil de sécurité a tenu, aujourd’hui, un débat public sur l’« examen du dispositif de consolidation de la paix », au cours duquel une soixantaine de délégations ont souligné l’importance de « repenser » cette notion qui, ont-ils plaidé, ne doit plus seulement être évoquée après les conflits, mais également avant et pendant. S’exprimant en sa qualité de Président du Groupe consultatif d’experts chargé de l’examen du dispositif de consolidation de la paix, lequel a remis sa copie au Secrétaire général le 17 juin dernier, M. Gert Rosenthal (Guatemala) a demandé pourquoi l’expression « consolidation de la paix » était-elle toujours suivie de l’épithète « postconflit », en dépit du fait que le Conseil de sécurité a reconnu, dès 2001, que la consolidation de la paix pouvait prendre forme à tous les stades d’un conflit – avant, pendant et après.
Au lendemain de violences meurtrières perpétrées sur un site de protection des civils de l’ONU à Malakal, au Soudan du Sud, de hauts fonctionnaires de l’ONU ont, ce matin devant le Conseil de sécurité, argué d’une seule voix que la gravité de la situation sécuritaire et humanitaire dans le pays rend plus que jamais urgente la mise en œuvre, trop longtemps différée, de l’Accord de paix d’août 2015.
Le recul du groupe terroriste Al-Chabab en Somalie ne doit pas occulter la gravité de la menace que ses miliciens continuent de faire peser sur ce pays de la corne de l’Afrique, ont estimé, ce matin, les membres du Conseil de sécurité.
Le Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient a déclaré cet après-midi au Conseil de sécurité que non seulement la violence qui a commencé en octobre dernier entre Israéliens et Palestiniens ne semble pas baisser en intensité mais qu’elle pointe en outre vers une nouvelle phase « troublante ».
La situation sécuritaire au Yémen s’est encore détériorée depuis le premier tour des pourparlers de paix, il y a deux mois, a déclaré, cet après-midi devant le Conseil de sécurité, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour ce pays.
La situation en Guinée-Bissau reste marquée par des divergences continues au sein de la classe politique, qui se sont cristallisées lors du vote du programme du Gouvernement, le 23 décembre dernier, a déclaré, ce matin, le Représentant spécial du Secrétaire général, M. Miguel Trovoada, au Conseil de sécurité.