Le Conseil de sécurité s’est réuni, cet après-midi, pour faire le point sur l’évolution de la situation au Moyen-Orient au lendemain de l’attaque contre les locaux diplomatiques de l’Iran en Syrie.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
À l’issue d’un nouveau vote de procédure demandé par la France, le Conseil de sécurité n’a pas été en mesure, cet après-midi, pour la seconde fois de la semaine, d’adopter son ordre du jour provisoire qui prévoyait la tenue d’une réunion afin de marquer le vingt-cinquième anniversaire de la campagne de frappes aériennes menée en 1999 par l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) contre la République fédérale de Yougoslavie.
En dépit d’une prolongation d’une semaine des négociations entre les membres du Conseil de sécurité, la Fédération de Russie a, ce matin, mis son veto à un projet de résolution qui prévoyait de proroger jusqu’au 30 avril 2025 le mandat du Groupe d’experts chargé d’assister le Comité des sanctions contre la République populaire démocratique de Corée (RPDC).
Devant « la catastrophe humanitaire » suscitée par les agissements du M23 au Nord-Kivu, mais aussi par les violences armées qui se poursuivent en Ituri et au Sud-Kivu, la Représentante spéciale du Secrétaire général en République démocratique du Congo (RDC) a, ce matin, lancé un cri d’alarme au Conseil de sécurité.
Le Conseil de sécurité a entendu, cet après-midi, le Président du Comité établi en application de la résolution 1540 (2004) –le « Comité 1540 »-, qui a donné à ses membres un dernier état de la mise en œuvre de ce texte, adopté il y a presque 20 ans, qui vise à empêcher que des acteurs non étatiques ne mettent la main sur des armes de destruction massive, notamment à des fins terroristes.
Une grande majorité de délégations a, ce matin, demandé l’application de la résolution 2728 (2024) adoptée hier par le Conseil de sécurité et qui exige notamment un cessez-le-feu immédiat à Gaza.
Après en avoir reporté le vote de 48 heures pour permettre la tenue d’ultimes négociations, le Conseil de sécurité a, ce matin, adopté un texte proposé par ses 10 membres élus, qui appelle à un cessez-le-feu humanitaire immédiat dans la bande de Gaza pendant le mois du ramadan.
À l’issue d’un vote de procédure demandé par la France, le Conseil de sécurité n’a pas été en mesure d’adopter son ordre du jour provisoire qui prévoyait la tenue d’une réunion afin de marquer le vingt-cinquième anniversaire de la campagne de frappes aériennes menée en 1999 par l’OTAN contre la République fédérale de Yougoslavie.
Marquant un virage dans la diplomatie américaine, le Conseil de sécurité était saisi, ce matin, d’un projet de résolution déposé par les États-Unis, par lequel il aurait « considéré qu’il est impératif d’établir un cessez-le-feu immédiat et durable » dans la bande de Gaza, et « appuyé sans réserve l’action diplomatique internationale qui est menée pour parvenir à ce cessez-le-feu dans le cadre de la libération de tous les otages restants ».
Réuni pour la treizième fois à la demande de la Fédération de Russie sur ce thème depuis septembre 2022, le Conseil de sécurité a débattu, ce matin, des livraisons d’armes à l’Ukraine par les pays occidentaux, donnant lieu comme à l’accoutumée à des échanges très vifs entre ces pays, en particulier la France et la Fédération de Russie.