Le Conseil de sécurité a prorogé, aujourd’hui, pour six mois, le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre (UNFICYP), en adoptant à l’unanimité la résolution 2453 (2019).
Le Conseil de sécurité a prorogé, aujourd’hui, pour six mois, le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre (UNFICYP), en adoptant à l’unanimité la résolution 2453 (2019).
Les délégations ont affiché, ce samedi matin, devant le Conseil de sécurité, réuni à la demande des États-Unis, de très profondes divergences autour de la crise politique au Venezuela, lors d’une séance de cinq heures marquée par des échanges d’une rare acrimonie, en présence notamment du Ministre des affaires étrangères du Venezuela, M. Jorge Arreaza, et du Secrétaire d’État des États-Unis, M. Michael Pompeo.
Une grande majorité de délégations, parmi plus de 80 qui ont pris la parole aujourd’hui, y compris une vingtaine de ministres, a plaidé pour un rôle renforcé du Conseil de sécurité pour la prévention des conflits liés aux catastrophes naturelles, y compris celles découlant des changements climatiques que le Canada a désigné comme « l’un des plus grands défis sécuritaires du XXIe siècle », qui menacent la vie et les moyens de subsistance de gens à travers le monde.
Le 24 novembre 2018 a marqué le deuxième anniversaire de la signature de l’Accord de paix final en Colombie, un accord décrit comme « historique », voire « exemplaire à bien des égards », par certains membres du Conseil de sécurité ce matin, mais aussi un processus entaché d’une vague de violence, la dernière en date étant l’attentat à la voiture piégée qui a visé l’école de police à Bogota la semaine dernière et qui a coûté la vie à 21 personnes.
« Ceux qui pensent que le conflit israélo-palestinien peut être géré pour l’éternité ont tort », a déclaré ce matin, devant le Conseil de sécurité, M. Nickolay Mladenov, Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, en agitant le spectre d’une montée de la radicalisation des deux côtés.
Sans un leadership national uni, les efforts resteront vains et les gains fragiles et réversibles, a expliqué, ce matin au Conseil de sécurité, le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission d’assistance des Nations Unies en Libye (MANUL) qui a fait part des préparatifs de la future conférence nationale, laquelle devrait être suivie des élections présidentielle et législatives.
Mme Joanna Wronecka, Présidente du Comité des sanctions au Soudan, créé en vertu de la résolution 1591 (2005), a attiré aujourd’hui l’attention du Conseil de sécurité sur le dernier rapport de son Groupe d’experts* et sur les informations collectées par la Représentante spéciale chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit, qui a effectué une visite au Darfour.
La Sous-Secrétaire générale aux opérations de maintien de la paix a indiqué ce matin, devant le Conseil de sécurité, que les avancées soulignées dans le rapport* du Secrétaire général sur la situation au Mali portent sur des questions centrales au processus de paix.
Le Conseil de sécurité a consacré, aujourd’hui, sa première décision de l’année à la situation au Yémen. Par la résolution 2452 (2019) adoptée à l’unanimité, le Conseil a créé, pour une période initiale de six mois, la Mission des Nations Unies en appui à l’Accord sur Hodeïda (MINUAAH), chargée de faciliter l’application de l’Accord sur la ville et les ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa établi par l’Accord de Stockholm du 13 décembre 2018.
Après l’annonce des résultats provisoires des élections présidentielle et provinciales en RDC, et dans l’attente de ceux des législatives, la Représentante spéciale du Secrétaire général pour la République démocratique du Congo (RDC), Mme Leila Zerrougui, a affirmé ce matin au Conseil de sécurité que « les prochains jours seront déterminants pour la conclusion de ce processus électoral historique ».