S’il y a eu plusieurs évolutions positives en Afrique de l’Ouest et au Sahel au cours des six derniers mois, notamment sur le plan électoral, on a observé une montée de l’insécurité et une certaine instabilité politique dans plusieurs pays de la région, a constaté, ce matin au Conseil de sécurité, le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS).
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
L’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen, M. Martin Griffiths, a salué ce matin, devant le Conseil de sécurité, les progrès dans la mise en œuvre des engagements pris par les parties yéménites en décembre à Stockholm, même s’il ne s’agit que d’un « début ».
Au cours de la première séance publique du Conseil de sécurité pour 2019, présidée par la République dominicaine, le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM) a présenté le dernier rapport en date du Secrétaire général, en détaillant notamment l’exécution des mandats de la Mission et du Bureau d’appui des Nations Unies en Somalie (BANUS) au cours de la période allant du 23 août au 13 décembre 2018.
Le Conseil de sécurité a, en début d’après-midi, approuvé les accords conclus par les parties yéménites lors des consultations qui se sont tenues du 6 au 13 décembre à Stockholm, en Suède, avec l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen.
Plus de six mois après la nomination d’un Premier Ministre de consensus et la formation d’un gouvernement inclusif conformément aux Accords de Conakry, la situation politique demeure incertaine en Guinée-Bissau.
Le Conseil de sécurité a, ce matin, renouvelé le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement (FNUOD) pour une période de six mois, soit jusqu’au 30 juin 2019, tout en priant le Secrétaire général de veiller à ce qu’elle dispose des moyens et ressources nécessaires pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité.
En adoptant aujourd’hui, une déclaration présidentielle, le Conseil de Sécurité a déterminé qu’il n’était pas nécessaire, à ce stade, d’apporter de nouveaux ajustements à sa résolution 2368 (2017), établissant le régime de sanctions contre l’EIIL (Daech) et Al-Qaida.
L’approche tout sécuritaire à elle seule ne suffira pas à stabiliser le Sahel. Il faut concomitamment un vaste programme de développement qui permettra de transformer positivement les économies, améliorer les conditions de vie des populations et rendre l’espoir aux jeunes
Chaleureusement applaudi à l’issue de sa dernière présentation devant le Conseil de sécurité, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie a regretté, ce matin, l’insuffisance des progrès dans la constitution d’un comité constitutionnel, mais estimé que les bases avaient été posées pour avancer
À la demande de la Côte d’Ivoire, qui en préside les travaux en décembre, le Conseil de sécurité s’est intéressé, cet après-midi, aux « nouvelles tendances alarmantes » à l’œuvre en Afrique centrale et de l’Ouest s’agissant du trafic de stupéfiants, et sa cohorte d’« effets déstabilisants et perturbateurs » sur la gouvernance, la sécurité, la croissance économique et la santé publique.