La revitalisation de l’Accord de paix de 2015 sur le règlement du conflit au Soudan du Sud a, ce matin, suscité espoirs et prudence au Conseil de sécurité, où les appels à tirer parti de cette « opportunité historique » se sont multipliés. « Un temps de paix est arrivé au Soudan du Sud », s’est pour sa part réjoui le représentant du plus jeune État du monde lors d’une séance au cours de laquelle trois hauts fonctionnaires ont dressé le bilan d’une mission conjointe ONU-Union africaine (UA) à Djouba, du 7 au 9 octobre.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Si des mesures fortes et coordonnées ne sont pas rapidement prises, la situation au Sahel risque de se détériorer davantage; le fléau du terrorisme se répandra « encore plus vite et encore plus loin », forçant le Conseil de sécurité à débattre dans quelques mois d’une réaction face à une crise sécuritaire et humanitaire autrement plus dramatique.
Le Conseil de sécurité a, ce matin, prorogé jusqu’au 15 décembre 2018 le mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA).
Constatant que la situation actuelle à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud continue de menacer la paix et la sécurité internationales, le Conseil de sécurité a, ce matin, prorogé jusqu’au 15 mai 2019 le mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA), qu’il avait prorogé jusqu’au 15 avril 2019 le mois dernier.
En dépit de l’engagement des Présidents serbe et kosovar dans la recherche d’une solution, et de leur détermination à régler les questions en suspens par le dialogue facilité par l’Union européenne, la situation au Kosovo reste caractérisée par « un certain degré d’incertitude ».
« Moment historique », « perspectives sans précédent », « hommage à la paix », les membres du Conseil de sécurité n’ont pas tari d’éloges, ce matin, concernant leur adoption, à l’unanimité, d’une résolution levant les sanctions imposées à l’Érythrée depuis 2009, jugées « obsolètes », « néfastes », voire même « infondées ».
En République démocratique du Congo (RDC), à neuf jours du début de la campagne officielle et à moins de six semaines des élections présidentielle et législatives, prévues le 23 décembre, les parties prenantes restent résolument engagées en faveur de ce processus, malgré des divisions persistantes à propos de l’usage de la machine à voter et de la fiabilité du fichier électoral, a déclaré, cet après-midi au Conseil de sécurité, la Représentante spéciale du Secrétaire général pour la République démocratique du Congo (RDC), Mme Leila Zerrougui.
Avec l’élection le 2 octobre dernier de M. Barham Salih comme Président de l’Iraq et la nomination de M. Adil Abdul-Mahdi au poste de Premier Ministre, l’heure est venue pour le nouveau Gouvernement de commencer son travail, et en particulier fournir tous les services aux populations, créer des emplois, réformer et revitaliser l’économie, et lutter contre la corruption.
À l’initiative de la Chine, qui en préside les travaux ce mois-ci, le Conseil de sécurité s’est aujourd’hui réuni pour réfléchir aux moyens de renforcer le multilatéralisme dans un monde polarisé et marqué par l’inflation des conflits. Un monde qui ne semble pas toujours avoir tiré les leçons des deux Guerres mondiales ayant endeuillé le XXe siècle, a estimé le Secrétaire général de l’ONU, avant de céder la parole à près de 80 orateurs
Sept ans après le début de la guerre civile en Libye, le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL), M. Ghassan Salamé, a donné aujourd’hui au Conseil de sécurité les résultats d’un sondage qu’il a reçus ce matin même : « 80% des Libyens insistent sur la tenue des élections, fatigués qu’ils sont de l’aventurisme et des petites manœuvres politiques ».