Le Conseil de sécurité n’est pas parvenu, ce matin, à proroger le mandat du mécanisme d’acheminement de l’aide humanitaire transfrontalière en République arabe syrienne suite au rejet successif de deux projets de résolution concurrents qui proposaient notamment des durées de renouvellement différentes ainsi qu’un nombre distinct de points de passage.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Après l’échec de la deuxième session des travaux de la Commission constitutionnelle syrienne, qui s’est achevée fin novembre sans même un accord sur l’ordre du jour, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie a préconisé ce matin, devant le Conseil de sécurité, de renforcer les mesures de confiance avec l’appui des partenaires internationaux pour sortir de l’impasse.
Dans un contexte d’incertitudes préoccupant, le Conseil de sécurité s’est réuni cet après-midi pour la huitième fois depuis l’entrée en vigueur du Plan d’action global commun sur la question nucléaire iranienne, le 16 janvier 2016. Approuvé par le Conseil de sécurité dans sa résolution 2231 (2015), le Plan d’action global commun est « un succès diplomatique multilatéral important », qui jouit d’un large appui auprès des États Membres, a rappelé la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, Mme Rosemary DiCarlo, en présentant le dernier rapport du Secrétaire général sur l’application de cette résolution.
La Sous-Secrétaire générale aux affaires humanitaires a prévenu, ce matin, devant le Conseil de sécurité, que la situation humanitaire s’était encore dégradée en Syrie et justifie de poursuivre les efforts d’acheminement de l’aide au travers d’opérations transfrontalières, alors que les délégations ont affiché des divergences marquées sur le renouvèlement du mécanisme d’acheminement de l’aide humanitaire transfrontalière.
Le Conseil de sécurité a renouvelé aujourd’hui, par la résolution 2503 (2019), adoptée à l’unanimité, le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement des forces israéliennes et syriennes (FNUOD), pour une période de six mois, soit jusqu’au 30 juin 2020.
À l’unanimité de ses membres, le Conseil de sécurité a adopté, ce matin, la résolution 2502 (2019), par laquelle il proroge jusqu’au 20 décembre 2020, le mandat de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) et, à « titre exceptionnel », celui de sa Brigade d’intervention.
Les nouvelles autorités du Soudan doivent faire de la justice et de la lutte contre l’impunité une priorité pour rendre justice aux victimes du conflit au Darfour et assurer une paix pérenne, ont insisté cet, après-midi, les membres du Conseil de sécurité.
Trois ans après l’adoption de la résolution 2334 (2016), « aucune mesure n’a été prise pour mettre fin aux activités de colonisation dans les territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-Est », a affirmé ce matin, devant le Conseil de sécurité, le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient M. Nikolay Mladenov, alors qu’il présentait le douzième rapport trimestriel du Secrétaire général sur la mise en œuvre de ladite résolution.
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Soudan du Sud a dressé, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, un état des lieux de la situation dans ce pays qui témoigne, selon lui, d’un manque de volonté politique de parvenir à la paix que souhaite la population civile.
Le Conseil de sécurité a entendu, ce matin, les exposés de cinq présidents de ses organes subsidiaires, dont neuf comités des sanctions, également représentants de pays dont le mandat en tant que membre du Conseil de sécurité s’achève à la fin de cette année