« Même si tout le monde autour de cette table est insatisfait, le compromis permet tout de même de sauver des millions de vies syriennes », s’est réjouie l’Indonésie alors que le Conseil de sécurité venait d’adopter par vote, ce soir, la résolution 2504 (2020) prorogeant de six mois le mécanisme d’acheminement de l’aide humanitaire transfrontalière en Syrie dont le mandat prenait fin à minuit.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Le Conseil de sécurité a poursuivi, ce matin, son débat public sur le « Respect de la Charte des Nations Unies aux fins du maintien de la paix et de la sécurité internationales », l’occasion pour la trentaine d’orateurs de souligner que ce document fondateur reste un instrument puissant et universel, tout en appelant à traduire davantage ses dispositions en actions.
À l’occasion du soixante-quinzième anniversaire de l’ONU, le Conseil de sécurité a rappelé, ce matin, l’importance cruciale de la Charte des Nations Unies dans une déclaration présidentielle, point d’orgue d’un débat qui aura vu les délégations appeler, après les vives tensions de ces derniers jours, à une désescalade au Moyen-Orient et le Secrétaire général plaider pour un retour dans la « maison commune » de la Charte.
À l’occasion de sa première séance publique de l’année, le Conseil de sécurité a entendu, ce matin, le Représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel présenter les activités de son Bureau (UNOWAS) et les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel.
Le Conseil de sécurité n’est pas parvenu, ce matin, à proroger le mandat du mécanisme d’acheminement de l’aide humanitaire transfrontalière en République arabe syrienne suite au rejet successif de deux projets de résolution concurrents qui proposaient notamment des durées de renouvellement différentes ainsi qu’un nombre distinct de points de passage.
Après l’échec de la deuxième session des travaux de la Commission constitutionnelle syrienne, qui s’est achevée fin novembre sans même un accord sur l’ordre du jour, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie a préconisé ce matin, devant le Conseil de sécurité, de renforcer les mesures de confiance avec l’appui des partenaires internationaux pour sortir de l’impasse.
Dans un contexte d’incertitudes préoccupant, le Conseil de sécurité s’est réuni cet après-midi pour la huitième fois depuis l’entrée en vigueur du Plan d’action global commun sur la question nucléaire iranienne, le 16 janvier 2016. Approuvé par le Conseil de sécurité dans sa résolution 2231 (2015), le Plan d’action global commun est « un succès diplomatique multilatéral important », qui jouit d’un large appui auprès des États Membres, a rappelé la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, Mme Rosemary DiCarlo, en présentant le dernier rapport du Secrétaire général sur l’application de cette résolution.
La Sous-Secrétaire générale aux affaires humanitaires a prévenu, ce matin, devant le Conseil de sécurité, que la situation humanitaire s’était encore dégradée en Syrie et justifie de poursuivre les efforts d’acheminement de l’aide au travers d’opérations transfrontalières, alors que les délégations ont affiché des divergences marquées sur le renouvèlement du mécanisme d’acheminement de l’aide humanitaire transfrontalière.
Le Conseil de sécurité a renouvelé aujourd’hui, par la résolution 2503 (2019), adoptée à l’unanimité, le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement des forces israéliennes et syriennes (FNUOD), pour une période de six mois, soit jusqu’au 30 juin 2020.
À l’unanimité de ses membres, le Conseil de sécurité a adopté, ce matin, la résolution 2502 (2019), par laquelle il proroge jusqu’au 20 décembre 2020, le mandat de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) et, à « titre exceptionnel », celui de sa Brigade d’intervention.