Près de trois mois après la tenue du scrutin présidentiel et toujours dans l’attente de la proclamation des résultats, l’Afghanistan a été appelé, cet après-midi, par les membres du Conseil de sécurité à respecter l’issue du vote et à décréter un véritable cessez-le-feu sur tout le territoire pour protéger la population, en attendant la conclusion d’un accord de paix.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Les A3, les trois pays africains membres du Conseil de sécurité, ont prévenu, ce matin, que le Mali et le Burkina Faso constituent aujourd’hui les dernières digues contre l’expansion des groupes jihadistes vers les pays côtiers d’Afrique de l’Ouest, et qu’en cas de rupture de cette digue, « la déferlante terroriste » aurait l’occasion de contrôler les ports et les énormes potentiels économiques de la sous-région et d’y installer un califat islamique.
En adoptant à l’unanimité de ses membres la résolution 2501 (2019), le Conseil de sécurité a décidé, cet après-midi, de reconduire son régime de sanctions en Afghanistan. Ces sanctions -gel des avoirs, interdiction de voyager et embargo sur les armes– sont prescrites par la résolution 2255 (2015).
Le Conseil de sécurité a réaffirmé, cet après-midi, sa résolution 2457 (2019) sur l’initiative « Faire taire les armes », et encouragé les États Membres à prendre une série de mesures pour mobiliser les jeunes et les inciter à faire taire les armes en Afrique d’ici à 2020.
La situation sécuritaire au Darfour s’est notablement améliorée a, cet après-midi au Conseil de sécurité, déclaré la Présidente du Comité des sanctions applicables au Soudan, de retour d’une mission dans ce pays.
Lors d’une réunion convoquée par la présidence américaine du Conseil de sécurité, cet après-midi, le Sous-Secrétaire général pour le Moyen-Orient, l’Asie et le Pacifique aux Départements des affaires politiques et consolidation de la paix et des opérations de paix, M. Mohamed Khaled Khiari, a fait état de « développements troublants » liés aux programmes nucléaires et de missiles balistiques de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), ces derniers mois.
2020 sera une année extrêmement importante pour la justice internationale, ont indiqué, ce matin, devant le Conseil de sécurité le Président du Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux et son Procureur.
En présentant, cet après-midi, au Conseil de sécurité le rapport semestriel du Secrétaire général sur les activités du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (BRENUAC), le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du BRENUAC, M. François Loucény Fall, est allé droit à l’essentiel: de façon générale, a-t-il dit, la situation politique et sécuritaire en Afrique centrale demeure « préoccupante ».
Le Conseil de sécurité a, ce matin, reconduit pour une nouvelle période de 12 mois, les autorisations accordées aux États et organisations régionales qui coopèrent avec les autorités de la Somalie dans la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes.
Cesser la répression contre les manifestants, former d’urgence un gouvernement crédible et répondre aux revendications légitimes de la population en engageant les réformes que celle-ci réclame: telle est la liste des priorités dressées, ce matin au Conseil de sécurité, par la Représentante spéciale du Secrétaire général pour l’Iraq et Chef de la Mission d’assistance des Nations Unies dans ce pays (MANUI).