L’embargo imposé par le Conseil de sécurité en 1992 à la Somalie a largement empêché des armes plus lourdes d’atteindre ce pays et, en fin de compte, les Chabab et d’autres acteurs armés, a constaté, cet après-midi, le Président du Comité du Conseil faisant suite à la résolution 751 (1992) sur la Somalie, M. Marc Pecsteen de Buytswerve, de la Belgique.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Malgré les progrès importants enregistrés dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine, les incidents violents et la réticence de certains groupes à désarmer doivent conduire la Mission de l’ONU à poursuivre la protection des civils et l’appui à la mise en œuvre de l’Accord, a recommandé le Représentant spécial du Secrétaire général ce matin au Conseil de sécurité, appuyé par les représentants de l’Union africaine et de l’Union européenne.
Malgré ses divisions flagrantes sur le conflit syrien, le Conseil de sécurité, réuni dans le cadre de l’exposé mensuel de l’ONU sur la situation humanitaire dans ce pays, s’est accordé, cet après-midi, sur la nécessité absolue de garantir la délivrance sûre et sans entrave de l’aide humanitaire aux populations dont le sort s’est encore dégradé après la récente offensive de la Turquie dans le nord-est syrien.
« Le Soudan et le Soudan du Sud n’ont jamais été aussi proches de la réalisation d’une paix durable entre eux », a affirmé ce matin, devant le Conseil de sécurité, le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, M. Jean-Pierre Lacroix, alors qu’il présentait le rapport du Secrétaire général, dans lequel celui-ci recommande la prolongation du mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) pour six mois supplémentaires.
À deux semaines de la fin du mandat de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD), plusieurs membres du Conseil de sécurité ont demandé aujourd’hui la prorogation du mandat pour une période de six mois, la levée des sanctions économiques et financières imposées au Soudan et sa suppression de la liste des parrains du terrorisme.
Les membres du Conseil de sécurité ont salué, ce matin, les premières « lueurs d’espoir » apparues au Yémen, notamment avec la désescalade dans le Sud. Mais ils ont aussi constaté la fragilité de cette évolution et le caractère « catastrophique » de la situation humanitaire, ce qui les a amenés à demander que soit conclu un véritable accord de paix global, afin d’alléger les souffrances de la population.
Alors que la Mission des Nations Unies pour l’appui à la justice en Haïti (MINUJUSTH) achevait ses deux années d’existence, le Conseil de sécurité a exprimé ce matin son inquiétude pour l’avenir d’Haïti, qui s’apprête, après 15 années, à vivre pour la première fois sans mission de maintien de la paix.
Le Conseil de sécurité a décidé ce matin de proroger d’un mois, jusqu’au 15 novembre prochain, la partie du mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) consistant à apporter son soutien au Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud.
Un dialogue est « essentiel » pour vaincre les obstacles à la mise en œuvre de l’Accord de paix en Colombie, a déclaré ce matin le Représentant spécial du Secrétaire général pour ce pays M. Carlos Ruiz Massieu, en s’alarmant de l’annonce du retour aux armes par d’anciens commandants des Forces armées révolutionnaires de Colombie-Armée populaire (FARC-EP).
Le Conseil de sécurité a, ce matin, salué les résultats « positifs » enregistrés sur le front politique en République démocratique du Congo (RDC) depuis la transition démocratique opérée au début de l’année, tout en s’alarmant des violences persistantes perpétrées contre les civils dans l’est du pays, face auxquelles il a été demandé à la MONUSCO de renforcer sa coopération avec les Forces armées congolaises.