L’Assemblée générale s’est penchée, aujourd’hui, sur les « triples paradoxes » et les obstacles persistants et nouveaux qui entravent la promotion d’une paix et d’un développement durables en Afrique que « rien ne pourrait arrêter » si elle était bien soutenue par la communauté internationale et en avait l’opportunité, a soutenu son Président, M. Dennis Francis.
En cours au Siège de l'ONU
Plénière
L’Assemblée générale a procédé, ce matin, à l’élection de 15 des 47 membres du Conseil des droits de l’homme (CDH) pour la période 2024-2026. Le vote se déroulait à bulletin secret et les candidats devaient obtenir au moins 97 voix, soit la majorité des 193 États Membres de l’Assemblée.
La question des mesures coercitives unilatérales s’est imposée lors de l’adoption sans vote, ce matin, par l’Assemblée générale, de trois déclarations politiques relatives à la santé mondiale, et portant respectivement sur la prévention, la préparation et la riposte face aux pandémies; la couverture sanitaire universelle; et la lutte contre la tuberculose. De vives critiques ont notamment été soulevées, par le Groupe des 77 et la Chine, entre autres, au sujet de l’absence de toute référence à l’impact délétère de ces mesures sur le droit à la santé.
L’Assemblée générale a, ce matin, fait sienne la « déclaration politique issue du forum politique de haut niveau pour le développement durable », malgré des désaccords sur la teneur du texte, portant principalement sur l’absence de référence aux mesures coercitives unilatérales, mais pas seulement.
« Le nombre d’armes nucléaires pourrait augmenter pour la première fois depuis des décennies », s’est alarmé aujourd’hui le Secrétaire général de l’ONU à l’ouverture de la réunion de haut niveau tenue chaque année à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires, à laquelle ont participé quelque 80 délégations, dont une douzaine était représentée au niveau ministériel.
Dans un contexte où la communauté internationale semble incapable de s’unir pour répondre aux tensions géopolitiques et autres défis du monde, comme l’a dit le Secrétaire général, 136 chefs d’État et de gouvernement, et 40 ministres se sont succédé à la tribune de l’Assemblée générale, dès le 19 septembre, pour deviser sur le thème « Rétablir la confiance et raviver la solidarité mondiale pour accélérer la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030 en faveur de la paix, de la prospérité, du progrès et de la durabilité ».
Au cinquième jour du débat général, marqué notamment par le discours du Ministre des affaires étrangères de la Fédération de Russie, nombre des intervenants ont présenté devant l’Assemblée générale leurs perceptions et leurs souhaits quant à la gestation d’un nouvel ordre mondial.
La menace que fait peser la crise climatique sur les petits États insulaires en développement (PEID) et les multiples facettes des points de tension mondiaux ont animé, aujourd’hui, les interventions des chefs d’État et de gouvernement réunis à l’occasion du débat général de l’Assemblée générale, lesquels ont préconisé un multilatéralisme raffermi et une coopération toujours plus étroite entre les États, notamment au niveau régional.
Les appels à de profonds changements se sont poursuivis en ce troisième jour de débat général de l’Assemblée générale des Nations Unies. Outre la réforme du Conseil de sécurité, il a aujourd’hui beaucoup été question de réformer l’architecture financière internationale: des initiatives réclamées d’urgence par les pays les moins avancés (PMA), dont 15 se sont exprimés aujourd’hui.
Les États Membres ont approuvé aujourd’hui une déclaration politique par laquelle ils proclament que chaque être humain a le droit de jouir du plus haut niveau de santé physique et mentale possible et se réengagent en faveur d’une couverture sanitaire universelle.