Les taux de chômage dans le monde, en particulier en Afrique, ont conduit aujourd’hui les participants aux travaux du Conseil économique et social (ECOSOC) à constater unanimement le paradoxe selon lequel la croissance économique ne suffit à assurer ni le développement durable ni la création d’emplois. L’ECOSOC poursuivait son segment de l’intégration sur le thème « Réaliser le développement durable par la création d’emplois et le travail décent pour tous ».
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Le Conseil de sécurité s’est réuni, cet après-midi, pour dresser le bilan de ses travaux au cours du mois de mars, qui aura connu une activité très intense, marquée notamment par une mission des membres du Conseil en Afrique, et par l’organisation d’un débat de haut niveau consacré aux victimes d’attaques et d’exactions ethniques ou religieuses au Moyen-Orient.
Le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, M. Mohammad Ibn Chambas, et la Sous-Secrétaire générale aux affaires humanitaires et Coordonnatrice adjointe des secours d’urgence, Mme Kyung-Wha Kang, ont dressé, ce matin devant le Conseil de sécurité, un bilan humanitaire et sécuritaire très sombre de la situation dans la région du bassin du lac Tchad touché par les exactions sanguinaires du groupe terroriste Boko Haram.
Le monde compte aujourd’hui 201 millions de chômeurs, un nombre qui devrait augmenter de 80 millions d’ici à quatre ans, alors que dans la population active, près de 900 millions de travailleurs vivent avec moins de 2 dollars par jour. Face à cette « crise de l’emploi », le Conseil économique et social (ECOSOC) a choisi pour son segment sur l’intégration le thème « Réaliser le développement durable par la création d’emplois et le travail décent pour tous ».
Le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, et de nombreux États ont, aujourd’hui, devant le Conseil de sécurité, lors d’un long débat ouvert marqué par des interventions émouvantes, manifesté leur engagement et leur détermination à se mobiliser dans la lutte contre la persécution généralisée et systématique par Daech et d’autres groupes terroristes de minorités ethniques et religieuses au Moyen-Orient.
Le Conseil de sécurité a, ce soir, adopté à l’unanimité de ses 15 membres deux résolutions sur la Libye, l’une pour proroger le mandat de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) jusqu’au 15 septembre 2015 et celui du Groupe d’experts du Comité des sanctions jusqu’au 30 avril 2016, et l’autre pour encourager et soutenir la lutte contre le terrorisme dans ce pays. Outre quatre membres du Conseil et la délégation de l’Égypte, le représentant de la Libye s’est exprimé après ces adoptions pour saluer l’intention du Conseil de sécurité de riposter à cette menace.
« Grâce au retour du climat de confiance », la Cinquième Commission, chargée des questions administratives et budgétaires, a pu, cet après-midi, et « contre toute attente », terminer sa session de mars dans les délais impartis, en s’entendant sur des questions importantes dont le coût final de la réhabilitation du Siège de l’ONU à New York et celui de l’installation d’Umoja, le progiciel de gestion intégré. En tout, la Commission a adopté par consensus sept projets de résolution.
Le temps est compté et le nombre de victimes ne cesse d’augmenter en Syrie, s’est indignée la Secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires et Coordonnatrice des secours d’urgence de l’ONU, Mme Valerie Amos, cet après-midi, devant les membres du Conseil de sécurité.
« Après sept années et trois guerres », le Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient a partagé quelques réflexions avec le Conseil de sécurité sur un processus qui ressemble à « une canette dévalant une pente sans fin ». M. Robert Serry a plaidé pour « une nouvelle stratégie qui accorde la priorité à Gaza » afin de réaliser quatre « objectifs urgents »: le gel des activités militaires, la réconciliation palestinienne, la réouverture des points de passage et l’appui international au Gouvernement de consensus national.
Approuvant et suivant les recommandations que lui a faites le Secrétaire général dans une lettre en date du 3 février 2015 adressée à son Président, le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, d’autoriser une augmentation des effectifs de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) de 750 militaires, 280 policiers et 20 agents pénitentiaires.