La plupart des délégations qui se sont exprimées, cet après-midi, devant la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation (Quatrième Commission), ont appelé les Nations Unies à renforcer le multilinguisme et la parité entre les six langues officielles dans le cadre des activités de l’Organisation.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Une année « à impact dévastateur sur les droits de l’homme ». Le nouveau Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, M. Zeid Ra’ad Al-Hussein, a, devant la Troisième Commission, présenté un tableau très sombre de la situation au cours de la période 2013-2014, marquée par « les boucheries en Syrie et leurs retombées qui ont déclenché une nouvelle vague de barbaries en Iraq », le « conflit déplorable en Ukraine », le « bain de sang évitable au Soudan du Sud », ainsi que « l’émergence et la propagation de la maladie à virus Ebola ».
« Il y a près de 500 millions d’armes légères et de petit calibre (ALPC) en circulation en Afrique, causant une insécurité qui coûte des milliards de dollars par an à son économie, sans parler de la perte de vies humaines. Ces armes sont les plus meurtrières au monde, n’épargnant aucun continent », a affirmé la représentante de Djibouti, reprenant un sentiment partagé par de nombreuses délégations sur les effets délétères du commerce illicite de ces armes.
Alors que la communauté internationale se prépare à adopter l’an prochain, un nouveau programme de développement qui devra prendre la relève des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), des délégations de la Commission économique et financière (Deuxième Commission) ont prévenu aujourd’hui que ce programme dont la mise en œuvre doit prendre effet en 2015 ne pourra être réalisé que si la communauté internationale s’engage véritablement à mobiliser les ressources financières indispensables à sa réussite.
De retour du Moyen-Orient, le Secrétaire général de l’ONU a fait état, devant les membres du Conseil de sécurité et une trentaine d’autres délégations, d’une situation alarmante, notamment à Gaza, théâtre cet été d’un affrontement entre militants du Hamas et Forces de défense israéliennes, où il a constaté avec effroi une « destruction systématique ».
Constatant que la situation en République centrafricaine continue de constituer une menace contre la paix et la sécurité internationales, le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, de proroger jusqu’au 15 mars 2015 l’autorisation donnée à l’opération de l’Union européenne au paragraphe 44 de la résolution 2134 (2014).
La Première Commission chargée du désarmement et de la sécurité internationale a terminé ce matin son débat thématique sur les armes nucléaires et commencé à examiner les questions relatives aux armes conventionnelles.
L’Assemblée générale a renouvelé, ce matin, le tiers des membres du Conseil des droits de l’homme, soit 15 sièges. L’Albanie, le Bangladesh, la Bolivie, le Congo, El Salvador, le Ghana, l’Inde, l’Indonésie, la Lettonie, le Nigéria, le Paraguay, les Pays-Bas, le Portugal et le Qatar ont été élus pour un mandat allant du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2018.
Entre le 23 et le 29 septembre de cette année, les affichages de l’ONU sur les comptes Youtube, Youku, Tudou et Tencent ont été visionnés plus de 3,17 millions de fois. Son compte Facebook en anglais a enregistré 27 millions de visites et 127 millions de personnes ont consulté un tweet du Secrétaire général sur les menaces à la paix et à la sécurité internationales causées par des actes terroristes et les combattants terroristes étrangers, a annoncé aujourd’hui le Secrétaire général adjoint à la communication et à l’information par intérim, M. Maher Nasser, devant la Quatrième Commission qui ouvrait son débat sur les questions relatives à l’information.
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, culturelles et humanitaires, a entamé, aujourd’hui, son débat sur les droits de l’homme, l’occasion pour les États Membres de débattre avec nombre d’experts du rôle de la médecine légale, « outil précieux pour parvenir à la vérité », comme moyen de lutter contre l’impunité dont bénéficie la torture. Nombre de délégations ont également salué la création de mandats de rapporteurs spéciaux sur les représailles.