La promotion de l’état de droit, tant au plan national qu’international, suppose que les États en aient les capacités, ce qui rend particulièrement nécessaire l’assistance technique, notamment en faveur des petits États, ont fait valoir aujourd’hui de nombreuses délégations, alors que la Sixième Commission (Commission des questions juridiques), poursuivait ses travaux sur l’état de droit aux niveaux national et international.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Devant l’Assemblée générale, qui examinait la question de la revitalisation de ses travaux, le représentant américain a confirmé la décision du Conseil de sécurité de recommander M. António Guterres, ancien Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, comme successeur de M. Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU. Son homologue du Mouvement des pays non alignés a mis en garde contre le risque de réduire l’Assemblée à un simple rôle de « caisse de résonnance » du Conseil.
La détérioration des conditions de sécurité au Mali et l’absence « persistante » de progrès concrets dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, près de 18 mois après sa signature, pose un « risque réel » pour ce pays d’Afrique de l’Ouest, a prévenu le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix.
Les délégations de la Deuxième Commission (économique et financière) ont tenu, aujourd’hui, un débat sur les activités opérationnelles de développement du système des Nations Unies. Elles ont estimé que l’ONU devrait en repenser la conception et la mise en œuvre pour réagir de manière stratégique et mieux aligner le système sur le Programme de développement durable à l’horizon 2030.
La Première Commission (chargée du désarmement et de la sécurité internationale) a poursuivi, ce matin, son débat général en entendant une vingtaine de délégations.
Le Conseil de sécurité a autorisé cet après-midi, « pendant une nouvelle période de 12 mois », les États Membres concernés à inspecter les bateaux naviguant en haute mer au large des côtes libyennes, s’ils ont des motifs raisonnables de soupçonner qu’ils sont utilisés pour le trafic de migrants ou la traite d’êtres humains en provenance de Libye.
Cet après-midi, la Quatrième Commission (questions politiques spéciales et de la décolonisation) a entamé l’audition des 98 pétitionnaires inscrits au titre de la question du Sahara occidental.
La Troisième Commission chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles a poursuivi et achevé, aujourd’hui, son débat général sur le développement social avec un message fort: mettre les jeunes au centre de toutes les actions initiées en vue de garantir la réussite du Programme de développement durable à l’horizon 2030, et leur permettre d’être de véritables acteurs de développement.
L’Assemblée générale a adopté aujourd’hui une Déclaration politique sur la résistance aux agents antimicrobiens, dans une résolution sans précédent qui avait été approuvée le 21 septembre dernier à sa Réunion de haut niveau sur cette question sanitaire. L’Assemblée a d’autre part pris note, parfois d’une manière critique, du rapport du Secrétaire général sur l’activité de l’Organisation, que M. Ban Ki-moon avait présenté aux délégations le 20 septembre, à l’ouverture de cette soixante et onzième session.
L’état de droit est un prérequis à la paix, à la justice et au développement économique. Mais pour réaliser un tel objectif, il faut que certaines conditions soient réunies et remplies: tel est l’avis exprimé aujourd’hui par la majorité des délégations intervenues devant la Sixième Commission (Commission des questions juridiques), qui entamait l’examen de la question de l’état de droit aux niveaux national et international, après avoir conclu ses discussions sur les mesures visant à combattre le terrorisme.