Tout en saluant la signature récente d’un accord sur le retour volontaire au Myanmar des centaines de milliers de réfugiés, y compris les Rohingya, ayant fui ces derniers mois l’État Rakhine vers le Bangladesh, deux hauts responsables de l’ONU ont, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, estimé que les conditions sécuritaires n’étaient pas remplies pour garantir un tel retour, qui reviendrait à l’heure actuelle, selon les propos rapportés d’une réfugiée rohingya, à signer leur « arrêt de mort ».
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
L’exécution des mandats d’arrêt pour les crimes graves commis au Darfour demeure un défi considérable pour lequel une coopération renforcée est « douloureusement » nécessaire, a estimé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, la Procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Mme Fatou Bensouda.
La Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a examiné, ce matin, l’état d’avancement de la gestion souple de l’espace de travail au Siège de l’ONU à New York, dont le coût pour 2015-2020 a baissé de plus de 10 millions de dollars par rapport aux prévisions.
L’Assemblée générale a terminé aujourd’hui son débat sur le renforcement de la coordination de l’aide humanitaire et des secours en cas de catastrophe fournis par les organismes des Nations Unies, en adoptant, sans vote, quatre résolutions dont la résolution omnibus et son dispositif de 74 paragraphes qui, cette année, comportent un certain nombre d’améliorations « pour refléter la réalité humanitaire actuelle ».
Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, M. Zeid Ra’ad Zeid Al Hussein, et le Sous-Secrétaire général aux affaires politiques, M. Miroslav Jenča, ont dressé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, un tableau alarmant de la situation des droits de l’homme en République populaire démocratique de Corée (RPDC), marquée notamment par des enlèvements, des actes de torture généralisés et des emprisonnements dans des camps de travail forcé.
Avant d’entamer son débat sur le renforcement de la coordination de l’aide humanitaire et des secours en cas de catastrophe fournis par les organismes des Nations Unies, l’Assemblée générale a adopté aujourd’hui deux résolutions sur la culture de paix.
Par la résolution 2391 (2017), adoptée à l’unanimité cet après-midi, et soumise par la France, le Conseil de sécurité demande au Secrétaire général de prendre les dispositions nécessaires pour conclure dès que possible un « accord technique » entre l’ONU, l’Union européenne et les États du G5 Sahel, en vue de fournir, par l’intermédiaire de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), un appui opérationnel et logistique spécial à la Force conjointe du G5 Sahel.
« Irresponsable », « extrêmement regrettable », « atteinte sérieuse aux efforts de paix », le Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, M. Nickolay Mladenov, et nombre d’États Membres n’ont pas ménagé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, réuni en urgence, leurs critiques contre la récente décision des États-Unis de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël et d’y transférer leur ambassade.
Sacrifiant à la tradition du mois de décembre, le Conseil de sécurité a entendu, ce matin, les six présidents sortants de neuf de ses organes subsidiaires, créés pour l’assister sur l’application de sanctions et autres questions spécifiques.
Le Conseil de sécurité a conclu, aujourd’hui, que toutes les mesures imposées dans ses résolutions 1958 (2010) et 2335 (2016) relatives au programme « pétrole contre nourriture » en Iraq ont été « pleinement appliquées par les parties ».