Soixante-dix ans après la résolution 181 (II) sur la partition de la Palestine et 50 ans après le début de l’occupation israélienne, l’Accord du 12 octobre au Caire scellant la réconciliation interpalestinienne a été largement perçu, au cours du débat que l’Assemblée générale a organisé aujourd’hui sur la question de Palestine, comme un moyen d’insuffler un nouvel élan à la reprise de pourparlers directs entre Israël et l’Autorité palestinienne.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Au lendemain du nouveau tir de missile balistique intercontinental de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), capable de frapper le territoire des États-Unis, le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, M. Jeffrey Feltman, a souligné, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, la nécessité d’une solution politique à la situation dans la péninsule coréenne, en raison « des risques graves inhérents à toute confrontation militaire ». La déléguée américaine a assuré qu’une guerre aboutirait à la destruction du régime nord-coréen.
Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, M. Mark Lowcock, a, ce matin, demandé au Conseil de sécurité de renouveler l’autorisation donnée par la résolution 2165 (2014), « essentielle pour sauver des vies » en Syrie, où sévit la « pire crise de déplacements » au monde.
Cet après-midi, la Deuxième Commission (économique et financière) a adopté un projet de décision et 20 projets de résolution, dont trois à l’issue d’un vote. Ces textes portent, entre autres, sur les questions de politique macroéconomique, le développement durable, les groupes de pays en situation particulière, ou encore l’élimination de la pauvreté.
La Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a poursuivi, ce matin, l’examen des demandes de fonds pour les missions politiques spéciales, conduisant le Groupe des États d’Afrique à s’étonner des coupes proposées pour 2018-2019, soit 14,8 millions de moins que le montant figurant dans l'esquisse budgétaire, alors même que les mandats de ces missions sont « de plus en plus complexes ».
Un défi mondial qui exige une réponse multilatérale « urgente et concertée ». C’est en ces termes que le Secrétaire général adjoint et Chef du Bureau des Nations Unies de lutte contre le terrorisme, M. Vladimir Voronkov, a qualifié, cet après-midi, au Conseil de sécurité, le phénomène du retour des combattants terroristes étrangers, que la délégation française a appelés « revenants ».
Le règlement du conflit au Soudan du Sud et l’amélioration de la situation humanitaire dans plusieurs régions du pays passent par la pleine mise en œuvre de l’accord de paix de 2015 et par l’acheminement « sans entrave » des travailleurs humanitaires aux populations dans le besoin.
Réuni à la demande de la France et « écœuré » par les images récentes montrant une « vente d’esclaves » en Libye, le Conseil de sécurité a entendu, ce matin, les recommandations de deux responsables onusiens pour mettre fin à la traite des migrants et des réfugiés en transit en Afrique, parmi lesquelles la promotion du droit d’asile, le démantèlement des réseaux de trafiquants et un soutien aux autorités libyennes.
À la veille du huitième cycle de pourparlers intrasyriens, « moment de vérité » qui s’ouvrira demain à Genève, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie, M. Staffan de Mistura, a annoncé avoir été informé, « hier soir », par Damas, qu’aucune délégation n’avait encore quitté le pays pour participer à ce processus supervisé par l’ONU.
La Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a examiné, ce matin, des demandes de fonds pour les missions politiques spéciales, dont le montant total proposé pour 2018-2019 est de 1,1 milliard de dollars. « Frappé » par le fait que ce montant représente à lui seul plus de 20% du budget ordinaire de l’ONU, Cuba a dénoncé une « pratique non viable », source de « déséquilibre » dans la dotation budgétaire des mandats onusiens.