La France a confirmé ce matin au Comité spécial de la décolonisation, la tenue le 12 décembre 2021 d’une troisième consultation référendaire sur l’accession de la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté et à l’indépendance. À l’issue de ce scrutin, a-t-elle annoncé, elle s’engage à ne pas demander « de manière unilatérale » le retrait de la Nouvelle-Calédonie de la liste des territoires non autonomes avant le 30 juin 2023. Pour sa part, Guam a demandé l’appui de l’Administration du Président Joe Biden à l’organisation d’un référendum d’autodétermination.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Appelé à exercer les fonctions de Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et de Coordonnateur des secours d’urgence, l’Envoyé spécial pour le Yémen a dressé ce matin, devant le Conseil de sécurité, le bilan de ses trois années à ce poste, jugeant que seul un règlement politique négocié peut véritablement « renverser la vapeur » dans ce pays en guerre depuis près de sept ans.
Aujourd’hui, le Comité spécial de la décolonisation a donné le coup d’envoi de sa session de fond 2021, celle de 2020 n’ayant pas eu lieu en raison des restrictions imposées par la pandémie de COVID-19. L’année dernière, le Comité a mené ses travaux par des échanges de lettres et s’est prononcé sur les projets de textes, selon la procédure d’approbation tacite.
Le Soudan a appelé, aujourd’hui, le Conseil de sécurité à « reconsidérer » le régime de sanctions pris à son encontre en vertu de la résolution 1591 (2005), estimant que sa levée serait justifiée compte tenu des « développements positifs » au Darfour.
Le Conseil de sécurité a entendu, cet après-midi, après l’intervention de la Présidente du Comité des sanctions concernant la Somalie, de vifs échanges entre le représentant de la Somalie et son homologue du Kenya, le premier dénonçant les attaques meurtrières perpétrées par le Kenya contre son pays.
Quatre jours après l’annonce de la suspension des opérations militaires conjointes de la France avec les Forces armées maliennes, le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mali a déclaré, ce matin au Conseil de sécurité, que le Mali est à un tournant critique et a appelé à ne pas le laisser sombrer dans une nouvelle instabilité aux conséquences dramatiques pour la sous-région et au-delà.
L’Assemblée générale a renouvelé aujourd’hui cinq sièges non permanents du Conseil de sécurité en élisant, à la majorité des deux tiers, l’Albanie, le Brésil, les Émirats arabes unis, le Gabon et le Ghana pour un mandat de deux ans commençant le 1er janvier 2022. L’Assemblée a confirmé la nomination de Mme Rebeca Grynspan, du Costa Rica, au poste de Secrétaire générale de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) pour un mandat de quatre ans dont le début sera annoncé plus tard, avant d’entamer son débat sur le rapport annuel du Conseil de sécurité et d’achever sa Réunion de haut niveau sur le VIH/sida.
Au terme de trois jours de travaux, marqués par l’adoption d’une nouvelle Déclaration politique pour la période 2021-2025, l’Assemblée générale a suspendu aujourd’hui sa Réunion de haut niveau sur le VIH/sida après avoir entendu une trentaine d’orateurs, ministres pour la plupart, s’engager à tout mettre en œuvre pour éliminer ce fléau d’ici à 2030, de nombreuses délégations soulignant l’importance d’une plus grande implication des communautés pour atteindre cet objectif ambitieux.
« Nous avons besoin d’une coopération mondiale fondée sur des règles », a déclaré ce matin, au Conseil de sécurité, le Haut-Représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, M. Josep Borrell, pour qui que le multilatéralisme reste l’outil le plus efficace pour relever des défis mondiaux de plus en plus graves et complexes.
Quarante ans après les premiers cas de sida et 20 ans après la création du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), l’Assemblée générale a dû se rendre à l’évidence: 1,7 million de nouvelles infections enregistrées en 2019, contre un objectif mondial pour 2020 de moins de 500 000 infections et depuis 2016, une hausse dans au moins 33 pays.