Au second jour de son débat général annuel, l’Assemblée générale a entendu de vigoureux plaidoyers en faveur de la démocratie, attaquée de toutes parts pendant la pandémie de COVID-19, selon le Président du Ghana; certains États accusant les régimes autoritaires « d’exporter la peur », comme la Présidente de l’Estonie. Cette journée a été aussi marquée par les appels à régler les conflits actuels, à commencer par le plus ancien d’entre eux, le conflit israélo-palestinien. « La situation actuelle n’est tout simplement pas tenable », a déclaré le Roi de Jordanie.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
À l’occasion du vingtième anniversaire de l’adoption de la Déclaration et du Programme d’action de Durban, l’Assemblée générale a réaffirmé aujourd’hui, que l’ensemble des documents adoptés dans le cadre de la Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée et de son suivi « offrent aux Nations Unies un dispositif général et détaillé sur lequel fonder solidement la lutte » contre ces fléaux.
Plus que jamais « au bord du précipice », « le monde doit se réveiller », s’est alarmé ce matin le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, dans un réquisitoire prononcé à l’ouverture du débat général de l’Assemblée générale. Notoirement absents l’an dernier, les chefs d’État ont été plusieurs aujourd’hui à se succéder à la tribune après une session 2020 faite de déclarations préenregistrées en raison de la pandémie de COVID-19.
L’Assemblée générale a adopté, ce matin, l’ordre du jour de sa soixante-seizième session qui a pour thème « Miser sur l’espoir pour renforcer la résilience afin de se relever de la COVID-19, reconstruire durablement, répondre aux besoins de la planète, respecter les droits des personnes et revitaliser l’Organisation des Nations Unies ».
Le Comité chargé des ONG, présidé par M. Mohamed Sallam, du Soudan, a adopté, ce matin, le rapport final de sa reprise de session, tenue du 30 août au 17 septembre, soumettant pour approbation au Conseil économique et social (ECOSOC) sept projet de décision.
Le Conseil de sécurité a décidé aujourd’hui de proroger le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) jusqu’au 17 mars 2022. Par la résolution 2596 (2021) (document à paraître S/RES/2596(2021)), adoptée à l’unanimité de ses membres, le Conseil demande par ailleurs à toutes les parties afghanes et internationales d’assurer « la sûreté, la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies et du personnel associé dans tout le pays ».
À l’unanimité de ses membres, le Conseil de sécurité a décidé ce matin de reconduire pour un an, jusqu’au 17 septembre 2022, le mandat de l’Équipe d’enquêteurs des Nations Unies chargée de concourir à amener Daech/État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL) à répondre de ses crimes, ainsi que celui de son Conseiller spécial.
Le Conseil de sécurité a adopté à l’unanimité, ce matin, la résolution 2595 (2021) qui proroge jusqu’au 30 septembre 2021, du mandat de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL), “comme mission politique spéciale intégrée”.
De retour d’un déplacement en Syrie, au Liban et en Turquie, le Coordonnateur des secours d’urgence, a déclaré cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, que les besoins humanitaires en Syrie sont plus importants qu’ils ne l’ont jamais été, « même si les médias en parlent moins », précisant qu’environ 13,4 millions de personnes ont besoin d’aide, soit une augmentation de 21% par rapport à l’année dernière.
Dans une déclaration présidentielle adoptée cet après-midi, le Conseil de sécurité a engagé l’Égypte, l’Éthiopie et le Soudan à reprendre les négociations, à l’invitation du Président de l’Union africaine, sur la question du Grand Barrage de la Renaissance éthiopienne.