Le Conseil de sécurité a, ce matin, demandé que des mesures préventives et correctives soient prises d’urgence pour assurer l’égalité d’accès à l’éducation dans les situations de conflit armé. En adoptant à l’unanimité de ses 15 membres la résolution 2601 (2021), le Conseil a également condamné l’utilisation d’écoles à des fins militaires par des forces ou des groupes armés, dans la mesure où cela en fait des objectifs légitimes d’attaque, mettant ainsi en danger la sécurité des enfants et des enseignants et empêchant les premiers d’avoir accès à l’éducation. La résolution exhorte en outre toutes les parties à un conflit armé à respecter le caractère civil des écoles et établissements d’enseignement, conformément au droit international humanitaire.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Le Conseil de sécurité a décidé ce matin, par sa résolution 2603 (2021), adoptée à l’unanimité, de reconduire, jusqu’au 31 octobre 2022, le mandat de la Mission de vérification en Colombie. Le Conseil dit prendre acte de la lettre en date du 20 octobre 2021, que lui a adressée le Président de la Colombie en vue d’une telle reconduction.
« Au Mali, la situation est grave », là où au Niger « le modèle démocratique fonctionne et les autorités ont une vraie vision stratégique pour leur pays », a déclaré ce matin la France, venue informer le Conseil de sécurité des conclusions d’une mission qu’elle a conduite dans ces deux pays, aux côtés du Niger, qui est également membre du Conseil.
Le 19 avril 2021 a marqué le soixante-quinzième anniversaire de la séance inaugurale de la Cour internationale de Justice (CIJ), a rappelé sa Présidente venue devant l’Assemblée générale rendre compte des travaux menés pendant la pandémie, l’occasion pour la majorité des délégations de réaffirmer leur appui au rôle joué par la Cour dans la facilitation du règlement pacifique des différends entre les États et dans le maintien et la promotion de l’état de droit dans le monde.
Poursuivant cet après-midi son examen du rapport de la Commission du droit international (CDI), la Sixième Commission, chargée des questions juridiques, a terminé ses échanges sur les points du premier groupe de chapitres à l’étude, à savoir la protection de l’atmosphère, l’application à titre provisoire des traités et les autres décisions et conclusions de la CDI. Elle a ensuite abordé deux autres chapitres: l’élévation du niveau de la mer au regard du droit international et l’immunité de juridiction pénale étrangère des représentants de l’État.
Aujourd’hui à la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires, les délégations ont salué « la légère amélioration » de la situation financière de l’ONU mais ont réclamé des solutions durables à la récurrence des crises de liquidités qui met en danger la bonne exécution des mandats.
La Troisième Commission chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles a poursuivi ce matin ses dialogues avec des titulaires de mandats traitant du racisme et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
La Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a entamé, aujourd’hui, l’adoption de l’ensemble des 61 projets de résolution qui lui ont été présentés. Ceux qu’elle adoptera seront ensuite soumis pour adoption à l’Assemblée générale réunie en plénière, début décembre.
L’Envoyé spécial pour la Syrie, qui n’a pas caché sa « déception » face à l’issue de la sixième session de la Commission constitutionnelle à Genève, a exhorté, aujourd’hui, les membres du Conseil de sécurité à « une diplomatie constructive » pour sauver des vies, atténuer les souffrances, promouvoir la stabilité et mettre en œuvre intégralement la résolution 2254 (2015). Le Conseil, qui examinait les situations politique et humanitaire en Syrie, a aussi entendu les vives critiques que la Coordonnatrice générale du Congrès national syrien a adressées à une Commission constitutionnelle qui néglige « presque totalement » les mesures de confiance mentionnées dans la résolution précitée.
Le Conseil de sécurité a adopté, ce matin, une déclaration présidentielle* à l’occasion de l’examen du rapport du Secrétaire général sur les progrès accomplis dans l’exécution du mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA), présenté par le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, M. Jean Pierre Lacroix. Le Conseil demande notamment de créer une équipe d’assistance électorale intégrée et de faire précéder les élections d’un processus de rédaction de la constitution qui soit « inclusif et transparent ».