Ce matin, le Conseil de sécurité s’est réuni pour la séance d’information annuelle sur les travaux de ses trois comités liés à la lutte contre le terrorisme
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Malgré quelques désaccords, le Conseil de sécurité a décidé aujourd’hui de proroger d’un an le mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA).
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles a poursuivi cet après-midi l’adoption de projets de texte qui lui sont soumis à cette session. Au deuxième jour de ce processus marathon qui doit durer jusqu’au vendredi 22 novembre, 11 textes ont été adoptés, dont 5 après une mise aux voix, à chaque fois à la demande des États-Unis.
C’est un moment crucial pour l’UNRWA, ses 33 000 employés et les millions de Palestiniens auxquels cette agence de l’ONU vient en aide, a affirmé ce matin le Commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), à la tribune de la Quatrième Commission, chargée des questions de politique spéciale et de la décolonisation.
De nouveau réunie ce matin après plusieurs semaines de consultations informelles, la Deuxième Commission, chargée des questions économiques et financières, a adopté ses deux premiers projets de résolution de la session. Tous deux sont liés aux conflits entre Israël et ses voisins palestinien, libanais et syrien.
L’Assemblée générale a procédé, ce matin, à l’élection ou à la nomination de plusieurs membres au sein de neuf de ses organes subsidiaires, dont cinq pour lesquels elle a suivi les recommandations de sa Cinquième Commission, chargée des questions administratives et budgétaires.
La Cinquième Commission, chargée des questions administratives et budgétaires, a ouvert, ce matin, l’enveloppe exacte de 3 069 700 dollars demandée par le Secrétaire général pour permettre au Tribunal spécial résiduel pour la Sierra Leone de continuer de s’acquitter de son mandat en 2025.
Par sa résolution 2758 (2024) adoptée à l’unanimité de ses 15 membres, le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, de reconduire dans les mêmes termes et jusqu’au 15 novembre 2025 les sanctions individuelles imposées aux personnes et entités qui mènent ou soutiennent des actes qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité du Yémen et ont été désignées comme telle par le Comité des sanctions créé par de la résolution 2140 (2014), le « Comité 2140 ».
Cet après-midi, le Conseil de sécurité s’est réuni pour faire le point sur le risque imminent de famine à Gaza, sous la présidence du Sous-Secrétaire d’État pour l’Afrique du Royaume-Uni, M. Ray Collins. Au cours de cette séance demandée par le Guyana et la Suisse, appuyés par l’Algérie et la Slovénie, les membres du Conseil se sont inquiétés de l’alerte à la famine imminente dans le nord de la bande lancée le 8 novembre par le Comité d’examen des situations de famine du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire. L’occasion pour eux de rappeler les obligations en droit international pesant sur les parties, ainsi que la responsabilité collective face à une telle situation.
Le Conseil de sécurité a de nouveau examiné ce matin la situation au Soudan, déchiré depuis 19 mois par les hostilités opposant l’armée gouvernementale et les Forces d’appui rapide (RSF). Ses membres ont notamment entendu le bilan glaçant dressé par le Chef de la Division des opérations du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), M. Ramesh Rajasingham, qui a qualifié les récents massacres et violences sexuelles perpétrés dans l’État de Gazira de « caractéristique écœurante » d’un conflit qui alimente la plus grande crise de déplacement au monde.