Le Conseil de sécurité a décidé, cet après-midi, de prolonger pour une nouvelle période de six mois les autorisations accordées depuis 2016 aux États Membres, agissant au niveau national ou par l’intermédiaire d’organisations régionales, d’inspecter les navires en haute mer au large des côtes libyennes, à destination ou en provenance de la Libye, dont ils ont des motifs raisonnables de croire qu’ils violent l’embargo sur les armes imposé à ce pays depuis 2011.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
« Aucun raccourci ne sera possible pour parvenir à une paix durable », a prévenu, au Conseil de sécurité, ce matin, la Coordonnatrice spéciale par intérim pour le processus de paix au Moyen-Orient. Soulignant que la relance de la solution des deux États, qui est « sous perfusion », exige une action décisive, Mme Sigrid Kaag a placé des espoirs dans la Conférence internationale de haut niveau pour le règlement pacifique de la question de Palestine et la mise en œuvre de la solution des deux États qui se tiendra du 17 au 20 juin à New York, coprésidée par la France et l’Arabie saoudite.
La Cinquième Commission, chargée des questions administratives et budgétaires, a discuté aujourd’hui du Plan de rénovation du Palais des Nations à Genève, dit « Plan stratégique patrimonial ». Nous nous trouvons, a commenté la Suisse, à un moment décisif.
Avant de se prononcer sur l’adoption de plusieurs projets de texte, l’Assemblée générale a procédé, ce matin, parallèlement au Conseil de sécurité à l’élection de M. Mahmoud Daifallah Hmoud, de la Jordanie, comme juge à la Cour internationale de Justice (CIJ) pour y remplacer le juge libanais Nawaf Salam, démissionnaire, et dont le mandat expire le 5 février 2027.
Le Conseil de sécurité a élu ce matin, parallèlement avec l’Assemblée générale, M. Mahmoud Daifallah Hmoud, de la Jordanie, à la Cour internationale de Justice (CIJ) à l’unanimité de ses 15 membres.
« Malgré les leçons de l’histoire et des obligations juridiques claires, nous assistons à un effondrement de la protection des civils dans les conflits armés et du respect du droit international humanitaire », n’a pu que constater, ce matin devant le Conseil de sécurité, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, en blâmant les violations flagrantes des règles de la guerre par de nombreux acteurs ou la sélectivité avec laquelle ils les appliquent.
Le Conseil économique et social (ECOSOC) a achevé, aujourd’hui, son débat annuel consacré aux activités opérationnelles de développement qui s’est articulé, sur trois jours, autour de neuf tables rondes, dont deux temps forts qui ont permis aux États Membres de dialoguer avec le Secrétaire général et la Vice-Secrétaire générale.
Le Conseil économique et social (ECOSOC) a poursuivi, aujourd’hui, son débat annuel sur les activités opérationnelles de développement du système des Nations Unies. Des activités menées dans une conjoncture complexe marquée par une crise de liquidité doublée par le retrait du multilatéralisme.
« Un optimisme prudent et un désir de renouveau règnent à Damas. » C’est en ces termes que l’Envoyé spécial pour la Syrie a décrit, ce matin devant le Conseil de sécurité, l’atmosphère dans le pays, une semaine après l’annonce de la levée des sanctions des États-Unis puis de l’Union européenne, une évolution qui a été saluée par la majorité des délégations. M. Geir Otto Pedersen n’a néanmoins pas fait mystère des défis considérables que la Syrie doit relever, notamment sur le plan sécuritaire, après les violences interconfessionnelles qui se sont déroulées en mars puis fin avril. La situation humanitaire demeure par ailleurs très préoccupante comme l’a rappelé le Bureau de la coordination des affaires humanitaires.
À l’initiative de la présidence grecque pour ce mois de mai, le Conseil de sécurité a tenu, aujourd’hui, un débat public de haut niveau sur le thème « Renforcer la sûreté maritime par la coopération internationale aux fins de la stabilité mondiale ». Au-delà des attaques contre le transport maritime international, qui représentent de graves risques pour la sécurité alimentaire et énergétique, le commerce et l’économie du monde, il a aussi été question de la convergence d’activités illicites pouvant faciliter le terrorisme, ainsi que des effets des changements climatiques et de la dégradation de l’environnement sur la sécurité des voies navigables.