Cet après-midi, le Conseil de sécurité s’est réuni pour une réunion d’information ayant pour objet l’implication présumée de troupes de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) dans le conflit opposant l’Ukraine à la Fédération de Russie.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Face aux risques que présentent la multiplication des débris spatiaux et la menace d’une course aux armements dans l’espace extra-atmosphérique, les délégations ont appelé, ce matin, devant la Quatrième Commission, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, au renforcement du cadre juridique international régissant ces activités ainsi qu’à une coopération accrue entre nations spatiales et pays émergents. La séance du matin a été suivie d’une table ronde commune avec la Première Commission sur les risques éventuels pour la sécurité et la durabilité spatiales.
La restauration de la confiance à tous les niveaux est la pierre angulaire pour bâtir un meilleur avenir pour tous. C’est ce qu’a fait observer en substance devant le Conseil de sécurité, ce matin, Mme Caroline Ziadeh, Représentante spéciale du Secrétaire général et Cheffe de la Mission d’administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo.
La Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a achevé, ce matin l’examen du chapitre consacré à l’espace extra-atmosphérique et, du même coup, son débat thématique, mené durant 15 séances depuis le 18 octobre. Si les principaux pays occidentaux avaient présenté leurs observations et propositions en matière de sécurité spatiale lors de la séance d’hier, celle d’aujourd’hui a été dominée par la présentation par la Fédération de Russie d’une déclaration commune au nom de huit pays, ainsi que par les initiatives de la Chine.
Sous des applaudissements nourris, l’Assemblée générale a adopté aujourd’hui par 187 voix pour, l’opposition des États-Unis et d’Israël et l’abstention de la République de Moldova, sa résolution annuelle sur la nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba depuis 1962 par les États-Unis.
Soulignant que son objectif fondamental est de maintenir la paix et la stabilité en Somalie en accompagnant l’édification de l’État et la consolidation de la paix, le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, que la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM) s’appellera désormais la Mission d’assistance transitoire des Nations Unies en Somalie (MATNUSOM) et qu’elle entamera le transfert officiel de ses fonctions le 1er novembre 2024.
La Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a débattu aujourd’hui du mécanisme onusien de désarmement et de ses blocages, avant de commencer à étudier le dernier chapitre de son débat thématique: l’espace extra-atmosphérique, menacé de militarisation.
La Troisième Commission, en charge des questions sociales, humanitaires et culturelles a entendu sept experts des droits humains qui ont exposé des violations en Ukraine, en Fédération de Russie, au Bélarus, au Myanmar et en République populaire démocratique de Corée (RPDC). Ces situations, notamment les crimes commis dans une relative indifférence au Myanmar et la pratique systématique de la torture par les autorités russes, qualifiées dans les deux cas de « crimes contre l’humanité », ont suscité l’inquiétude de certaines délégations. D’autres ont rejeté la légitimité des mécanismes consacrés aux situations nationales spécifiques.
Avant de se prononcer, dans l’après-midi, sur le projet de résolution relatif au rapport annuel de la Cour pénale internationale (CPI), l’Assemblée générale a entamé, ce matin, son débat traditionnel sur la « nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba par les États-Unis d’Amérique », dont le préjudice chiffré s’élève à plus de 164 milliards de dollars en 62 ans, dont près de 5 milliards l’année dernière, indique Cuba dans le rapport du Secrétaire général.
« Nous assistons à un cauchemar humanitaire d’une ampleur inimaginable, un processus qui accélère dangereusement la destruction de tout espoir de règlement durable », s’est alarmé le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, venu ce matin présenter au Conseil de sécurité un sombre tableau de la situation.