Dans un contexte où la communauté internationale semble incapable de s’unir pour répondre aux tensions géopolitiques et autres défis du monde, comme l’a dit le Secrétaire général, 136 chefs d’État et de gouvernement, et 40 ministres se sont succédé à la tribune de l’Assemblée générale, dès le 19 septembre, pour deviser sur le thème « Rétablir la confiance et raviver la solidarité mondiale pour accélérer la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030 en faveur de la paix, de la prospérité, du progrès et de la durabilité ».
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Au cinquième jour du débat général, marqué notamment par le discours du Ministre des affaires étrangères de la Fédération de Russie, nombre des intervenants ont présenté devant l’Assemblée générale leurs perceptions et leurs souhaits quant à la gestation d’un nouvel ordre mondial.
La menace que fait peser la crise climatique sur les petits États insulaires en développement (PEID) et les multiples facettes des points de tension mondiaux ont animé, aujourd’hui, les interventions des chefs d’État et de gouvernement réunis à l’occasion du débat général de l’Assemblée générale, lesquels ont préconisé un multilatéralisme raffermi et une coopération toujours plus étroite entre les États, notamment au niveau régional.
Une réunion de haut niveau sur la lutte contre la tuberculose, organisée aujourd’hui en marge du débat annuel de l’Assemblée générale, a rassemblé des dirigeants, ministres de la santé, présidents d’organisations internationales et non gouvernementales et représentants de la société civile.
Après l’opération militaire lancée lundi par l’Azerbaïdjan contre les séparatistes de la région à la population arménienne du Haut-Karabakh, le Conseil de sécurité s’est réuni cet après-midi à la demande de la France et en présence des Ministres des affaires étrangères de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan.
Les appels à de profonds changements se sont poursuivis en ce troisième jour de débat général de l’Assemblée générale des Nations Unies. Outre la réforme du Conseil de sécurité, il a aujourd’hui beaucoup été question de réformer l’architecture financière internationale: des initiatives réclamées d’urgence par les pays les moins avancés (PMA), dont 15 se sont exprimés aujourd’hui.
Les États Membres ont approuvé aujourd’hui une déclaration politique par laquelle ils proclament que chaque être humain a le droit de jouir du plus haut niveau de santé physique et mentale possible et se réengagent en faveur d’une couverture sanitaire universelle.
Le Conseil de sécurité a achevé, cet après-midi, son débat public consacré au maintien de la paix et de la sécurité en Ukraine, l’occasion pour la petite dizaine d’intervenants qui n’avaient pas pu s’exprimer hier d’exposer leurs points de vue sur cette crise.
Aujourd’hui, les États Membres ont participé à une réunion de haut niveau inédite sur la prévention, la préparation et la riposte face aux pandémies. À cette occasion, ils ont approuvé une déclaration politique qui appelle à renforcer la coopération internationale en s’appuyant sur les agences de l’Organisation des Nations Unies, au premier rang desquelles l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), et à garantir un accès « rapide, durable et équitable » aux vaccins, aux diagnostics et aux traitements.
En marge du débat général de l’Assemblée générale, le Conseil de sécurité a tenu aujourd’hui une réunion de haut niveau consacrée à la défense des buts et principes inscrits dans la Charte des Nations Unies au moyen d’un multilatéralisme efficace: maintien de la paix et de la sécurité de l’Ukraine.