« Il faut que le cercle vertueux de la paix prenne le dessus avant que les peuples de la région du Moyen-Orient perdent tout sens de compassion et de compréhension mutuelle », a affirmé en substance ce matin le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion d’une séance de célébration de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, organisée par le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
La reconnaissance de l’État de Palestine, est-il un acte en faveur de la paix ou une incitation à la violence? Les représentants de la Suède et d’Israël se sont opposés sur l’impact d’une telle décision sur le règlement pacifique du conflit israélo-palestinien. Les deux délégations faisaient partie de la quinzaine qui s’est exprimée aujourd’hui à l’Assemblée générale sur la question de Palestine.
Certains clivages entre pays riches et en développement ont été mis au jour, aujourd’hui à la Troisième Commission, lors de l’adoption de projets de résolution portant sur la mondialisation, le développement et les sanctions économiques. La journée fut également marquée par l’adoption, pour la première fois, d’un texte1 appelant les États à protéger les enfants des brimades, y compris du harcèlement en ligne.
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a adopté par consensus un projet de résolution appelant l’Assemblée générale à consacrer, lors de sa soixante-dixième session en 2015, une réunion plénière de haut niveau à la célébration du vingtième anniversaire du Sommet mondial pour le développement social, afin de faire connaître les progrès réalisés et de renforcer le rôle du développement social après 2015.
Lors de la réunion internationale de parlementaires à l’appui du processus de paix israélo-palestinien organisée ce matin par le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien sur le thème « Le rôle des parlementaires dans la garantie du respect du droit international », le Sous-Secrétaire général aux affaires politiques, M. Jens Toyberg-Frandzen, au nom du Secrétaire général, d’autres responsables de l’Organisation des Nations Unies, les Secrétaires généraux de l’Union interparlementaire (UIP), de l’Union interparlementaire arabe (UIAP) et de l’Union parlementaire de l’Organisation de la coopération islamique (OIC), ainsi que des parlementaires d’un certain nombre d’États ont rappelé le rôle que jouent leurs organisations respectives dans l’avancement du processus de paix israélo-palestinien.
La Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a examiné aujourd’hui les modalités de financement des 837 millions de francs suisses nécessaires à la rénovation de l’Office des Nations Unies à Genève, dont le prêt offert par la Suisse.
L’Assemblée générale a décidé aujourd’hui que « l’Arche de retour », le Mémorial permanent pour les victimes de l’esclavage, sera installé dans le complexe du Siège de l’ONU à New York*. Au cours de cette séance, les délégations ont aussi réitéré leurs critiques devant la faible qualité du rapport annuel du Conseil de sécurité, « un survol procédural » des réunions, des activités et des décisions, selon les mots du représentant de l’Algérie.
La Commission économique et financière (Deuxième Commission) a eu recours à une procédure de vote au terme de laquelle a adopté, cet après-midi, un texte par lequel elle invite l’Assemblée générale à réaffirmer qu’il faut continuer de s’employer à instaurer un nouvel ordre économique international fondé sur les principes d’équité, d’égalité souveraine, d’interdépendance, d’intérêt commun, de coopération et de solidarité entre tous les États.
L’Assemblée générale a adopté cet après-midi par consensus sa résolution annuelle sur la situation en Afghanistan, dans laquelle elle se félicite de l’entrée en fonctions, le 29 septembre 2014, du nouveau Président afghan, marquant ainsi la première transition démocratique du pouvoir dans l’histoire du pays.
« Rien ne révèle mieux l’âme d’une société que la façon dont elle traite ses enfants. » C’est peut-être cette phrase de l’ancien Président Nelson Mandela qui symbolise le mieux le vingt-cinquième anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant que l’Assemblée générale a célébré aujourd’hui, en relevant les progrès enregistrés ces dernières années mais en reconnaissant aussi les échecs et l’énormité de la tâche qu’il reste à accomplir.