Les délégations des pays africains, emmenées par celle du Rwanda, ont, ce matin, devant la Sixième Commission (questions juridiques) critiqué en des termes très vifs l’application du principe de compétence universelle, jugée, tour à tour, « abusive », « politisée » et « manipulable », alors que d’autres délégations, en particulier occidentales, ont souligné son utilité dans la lutte contre l’impunité. Poursuivant son débat sur la portée et l’application de ce principe, la Commission a entendu 30 orateurs.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale: Aucun nom
Dans un contexte international marqué par la détérioration de la situation sécuritaire, c’est la question du nucléaire qui a dominé les préoccupations des délégués qui participaient, aujourd’hui, au deuxième jour du débat général de la Première Commission (désarmement et sécurité internationale).
La situation de la Polynésie française a largement dominé, aujourd’hui, les débats de la Quatrième Commission (politiques spéciales et décolonisation) avec en toile de fond l’annonce, par un indépendantiste, qu’une plainte visant la France avait été déposée début octobre à la Cour pénale internationale (CPI). Le Président de la Nouvelle-Calédonie est également intervenu pour faire le point sur le déroulement, le 4 novembre, du référendum sur l’autodétermination.
« Écoutons et examinons ce que les enfants nous disent et agissons rapidement si nous ne voulons pas échouer encore », a lancé aujourd’hui la Présidente du Comité des droits de l’enfant, Mme Renate Winter à l’adresse de la Troisième Commission, qui commençait à examiner la question de ces droits.
Les délégations de la Deuxième Commission (questions économiques et financières) ont réfléchi, lors de ce deuxième jour du débat général, aux meilleurs outils à leur disposition pour accélérer la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
Aujourd’hui encore, les membres de la Sixième Commission, chargée des questions juridiques, ont présenté des positions tranchées sur la promotion de l’état de droit aux niveaux national et international.
Après les interventions d’usage sur les questions d’organisation, la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaire est entrée directement aujourd’hui dans le vif du sujet avec la question épineuse de la refonte du calcul des quotes-parts au budget ordinaire de l’ONU et à celui des opérations de maintien de la paix. Jugeant « non négociable » tout changement susceptible d’augmenter le montant de la contribution de ses membres, le Groupe des 77 et la Chine ont d’emblée accusé les pays développés de vouloir se défausser de leur responsabilité financière vis-à-vis de l’Organisation sur les pays en développement.
La Première Commission (désarmement et sécurité) a entamé aujourd’hui son débat général, l’occasion pour la Haute-Représentante pour les affaires de désarmement, Mme Izumi Nakamitsu, de constater que les armes de destruction massive demeurent au cœur des préoccupations de la communauté internationale malgré certaines évolutions positives relatives, notamment, à la situation dans la péninsule coréenne.
« Si nous n’appuyons pas sur l’accélérateur, il sera de plus en plus difficile d’atteindre les objectifs de développement durable », a déclaré, M. Homi Kharas, expert invité du débat général de la Commission économique et financière (Deuxième Commission), qui s’est ouvert ce lundi matin.
Devant la Troisième Commission, qui poursuivait l’examen de la question de la promotion de la femme, de nombreuses délégations ont mis en garde aujourd’hui contre la « féminisation de la pauvreté » et rappelé le manque à gagner pour les sociétés du fait des discriminations et de la marginalisation des femmes.