Infrastructures insuffisantes, développement économique inégal, normes culturelles délétères: au troisième jour de la discussion générale de la Commission de la condition de la femme consacrée à l’innovation et l’éducation à l’ère du numérique aux fins de la réalisation de l’égalité des sexes, les délégations ont fait état de réalités contrastées et de fractures multiples qui entravent l’accès des femmes aux nouvelles technologies et exacerbent non seulement la « fracture numérique » entre les femmes et les hommes, mais aussi entre le monde urbain et les régions rurales, et entre pays en développement et États « numériquement avancés ».
En cours au Siège de l'ONU
Conseil économique et social: Aucun nom
La poursuite de la discussion générale de la Commission de la condition de la femme a été l’occasion, aujourd’hui, pour les délégations de constater une fois de plus que l’éducation, notamment les STIM*, reste essentielle pour mettre l’innovation et la technologie au service de l’égalité des genres.
La Commission de la condition de la femme a tenu aujourd’hui quatre tables rondes ministérielles en lien avec le thème prioritaire de sa soixante-septième session, soit l’innovation et l’éducation à l’ère du numérique aux fins de la réalisation de l’égalité des sexes, en mettant l’accent sur l’éducation et l’innovation inclusives en tant que vecteurs de l’autonomisation des femmes.
La Commission de la condition de la femme a ouvert aujourd’hui les travaux de sa soixante-septième session durant laquelle les délégations examineront, deux semaines durant, le rôle de l’innovation et l’évolution technologique, et de l’éducation à l’ère du numérique dans la réalisation de l’égalité des sexes.
La Commission du développement social a terminé, ce matin, les travaux de sa soixantième-et-unième session, entamée le 6 février, en adoptant par consensus sept projets de résolution, dont un texte qui demande aux États Membres de favoriser un travail décent, la croissance de l’emploi, et l’égalité des chances, et de réduire les inégalités et la discrimination sur le marché du travail.
La Commission du développement social a poursuivi, aujourd’hui, son examen du thème prioritaire de sa session 2023 en entendant les États Membres faire assaut de propositions en matière de plein emploi et de travail décent dans le cadre de la reprise post-COVID-19.
Le Comité chargé des organisations non gouvernementales a adopté, ce matin, le rapport de sa première partie de session de 2023. Le 1er février dernier, il avait donné son accord pour la finalisation du projet de rapport, que lui avait alors présenté la Vice-Présidente du Comité, Mme Petronellar Nyagura, du Zimbabwe.
Les délégués de la jeunesse se sont mobilisés en force lors de la reprise, cet après-midi, de la discussion générale de la Commission du développement social pour attirer l’attention sur les difficultés que rencontrent les jeunes sur le marché du travail dans un contexte marqué par les défis du relèvement post-COVID-19, à l’image de la situation au Liban où le taux de chômage des jeunes a atteint 47,8%.
Les travaux de la Commission du développement social se sont déclinés aujourd’hui autour d’une table ronde avec les représentants de différentes entités du système des Nations Unies et d’un forum multipartite sur le thème prioritaire de cette soixante et unième session axée sur le plein emploi productif et le travail décent.
La Commission du développement social s’est penchée, aujourd’hui, sur le quatrième cycle d’examen et d’évaluation du Plan d’action international de Madrid de 2002 sur le vieillissement, avant de tenir, dans l’après-midi, une table ronde visant à identifier les moyens par lesquels remédier aux conséquences sociales des crises multiformes afin d’accélérer le relèvement après la pandémie.