Conseil de sécurité


CS/15630

« L’Horloge de l’apocalypse tourne, et son tic-tac entêtant retentit à toutes les oreilles. »  C’est par une évocation du film Oppenheimer, fraîchement oscarisé, que le Secrétaire général, M. António Guterres, a résumé l’angoisse existentielle qui étreint le monde à l’idée que les armes nucléaires puissent être à nouveau utilisées, 79 ans après la destruction d’Hiroshima et Nagasaki par les bombes atomiques américaines.

CS/15629

Réunis cet après-midi à la demande de l’Ukraine, relayée par la Slovénie, une majorité des membres du Conseil de sécurité ont dénoncé, comme la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, la tenue de l’élection présidentielle de la Fédération de Russie dans les territoires ukrainiens occupés par ce pays, en violation de nombreuses résolutions de cet organe et de la Charte des Nations Unies.

CS/15626

Le Conseil a terminé cet après-midi le débat commencé lundi 11 mars -débat ouvert à tous les États Membres de l’ONU- sur ses méthodes de travail.  Son objectif est d’améliorer sa transparence et son efficacité, dans un climat géopolitique toujours plus complexe.  Les délégations examinaient notamment le processus de mise à jour de la note S/2017/507 du Président du Conseil de sécurité visant à guider la conduite de ses travaux.

CS/15625

Alors qu’il aurait souhaité annoncer un accord sur un cessez-le-feu au Yémen conclu à temps pour le ramadan, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour ce pays a reconnu ce matin, devant le Conseil de sécurité, que « l’espace dévolu à la médiation de la crise yéménite s’est complexifié »: la mer Rouge fait désormais partie d’un ensemble plus large de « cercles concentriques d’escalade » dont l’épicentre se trouve à Gaza, a expliqué M. Hans Grundberg.

CS/15624

Le Conseil de sécurité s’est prononcé, ce matin, sur le renouvellement du mandat de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), qui expirait demain.  En adoptant à l’unanimité de ses 15 membres la résolution 2726 (2024), il a décidé de le proroger jusqu’au 30 avril 2024, précisant dans ce texte « technique » très court qu’il autorise la Mission à « utiliser tous les moyens nécessaires pour mener à bien ses tâches ».