Près de deux ans après le déclenchement du conflit entre les Forces armées soudanaises et les Forces d’appui rapide, la situation humanitaire au Soudan atteint désormais un niveau « sans précédent par son ampleur et sa gravité », a alerté, ce matin devant le Conseil de sécurité, la Directrice de la Division des opérations et de la communication du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), appelant à des mesures immédiates pour protéger les civils et faciliter l’accès de l’aide.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Le Moyen-Orient connaît aujourd’hui une transformation rapide à l’ampleur et à l’impact « incertains » mais qui représente une « opportunité historique », « notre dernière chance de parvenir à la solution des deux États », a déclaré la Coordonnatrice spéciale par intérim des Nations Unies pour le processus de paix dans la région.
Trois ans après le début de la guerre en Ukraine, la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, Mme Rosemary DiCarlo, et de nombreuses délégations, en particulier européennes, dont la plupart étaient représentées à un niveau ministériel, ont appelé aujourd’hui, devant le Conseil de sécurité, à une paix globale, juste et durable en Ukraine, dans la respect de la souveraineté de ce pays, peu de temps après l’adoption d’une résolution par le Conseil présentée par les États-Unis.
Le Conseil de sécurité a adopté une résolution proposée par les États-Unis après avoir rejeté cinq propositions d’amendements, présentés soit par les pays européens du Conseil (Danemark, France, Grèce, Royaume-Uni et Slovénie), soit par la Fédération de Russie, soit par les États-Unis.
À l’unanimité de ses membres, le Conseil de sécurité a adopté, cet après-midi, une résolution qui « condamne fermement » l’offensive menée par le M23 en République démocratique du Congo (RDC) et les avancées qu’il réalise dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu avec le soutien de la Force de défense rwandaise. Présenté par la France, porte-plume sur le dossier congolais, le texte exige la cessation des hostilités, invite toutes les parties à conclure un cessez-le-feu et appelle au retrait immédiat du M23 et de ses alliés rwandais.
Le 21 février 2025, le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999), 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l’EIIL (Daech), Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés a radié l’entrée ci-dessous de la Liste relative aux sanctions contre l’EIIL (Daech) et Al-Qaida après avoir conclu l’examen de la demande de radiation présentée par ce requérant par le biais du Bureau du Médiateur créé par la résolution 1904 (2009), et du rapport d’ensemble du Médiateur sur cette demande.
Ce matin, le Conseil de sécurité s’est penché sur la situation en République centrafricaine, où la Représentante spéciale du Secrétaire général pour ce pays a fait le point sur l’avancement des préparatifs des élections locales, législatives et présidentielle prévues cette année.
Le Conseil de sécurité achève aujourd’hui le débat public qu’elle a entamé mardi, au niveau ministériel, à l’initiative de sa présidence chinoise sur le thème « Maintien de la paix et de la sécurité internationales: pratiquer le multilatéralisme, réformer et améliorer la gouvernance mondiale ».
Alors qu’il y a à peine deux jours, la Libye célébrait le quatorzième anniversaire de la révolution du 17 février, son rêve d’une société civile, démocratique et prospère reste inachevé, a déploré, ce matin au Conseil de sécurité, la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, qui a blâmé les profondes divisions régnant dans ce pays, ainsi que sa mauvaise gestion économique et la concurrence des intérêts nationaux et étrangers.
Réuni en urgence à la demande de la France, le Conseil de sécurité a entendu cet après-midi les appels de deux hauts responsables de l’ONU, de ses membres et de plusieurs délégations africaines à prendre des mesures pour éviter que la situation ne se détériore davantage dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) et empêcher une guerre régionale.