Ce matin, le Conseil de sécurité poursuit le débat public, commencé hier, qu’il tient tous les trois mois sur le Moyen-Orient, y compris la question palestinienne. Près de 40 délégations sont inscrites sur la liste des orateurs.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Ce matin, le Conseil de sécurité poursuit sa séance d’hier sur l’Ukraine. Les délégations de la Pologne, de l’Union européenne, de l’Allemagne et de la Hongrie sont les derniers orateurs.
Le débat public trimestriel du Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne, organisé aujourd’hui au niveau ministériel, a été l’occasion pour l’immense majorité des participants de réaffirmer leur engagement en faveur de la solution des deux États, moins de deux mois avant la conférence internationale de haut niveau sur sa mise en œuvre, que doivent présider en juin, à New York, la France et l’Arabie saoudite. Israël a cependant estimé que cette conférence est d’ores et déjà « vouée à l’échec » car elle crée, selon lui, « des attentes fallacieuses ».
Appuyée par plusieurs délégations, la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix a estimé, cet après-midi devant le Conseil de sécurité, que l’intensification des efforts visant à ramener les parties à la table des négociations offre une lueur d’espoir en vue de progrès vers un cessez-le-feu et un règlement pacifique en Ukraine, malgré les attaques de la Fédération de Russie contre son territoire. Les pertes civiles ont en effet augmenté de 50% depuis février en Ukraine, ont noté plusieurs délégations.
Le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés s’est inquiété, ce matin devant le Conseil de sécurité, de la « situation dramatique », provoquée par le manque drastique de fonds dont souffrent les agences onusiennes, y compris le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) qu’il dirige.
Réuni ce matin pour examiner la situation politique et humanitaire en Syrie, le Conseil de sécurité a entendu l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour ce pays plaider pour davantage d’inclusion dans la transition politique en cours, faute de quoi ce processus historique pourrait échouer, avec à la clef de « graves conséquences ». Un avertissement lancé en présence du Ministre des affaires étrangères et des expatriés des nouvelles autorités intérimaires syriennes, premier haut responsable de la Syrie à se rendre au Siège de l’ONU à New York depuis la chute du régime de Bachar el-Assad, en décembre 2024.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’avril, M. Jérôme Bonnafont (France):
À l’occasion de sa réunion d’information trimestrielle sur la Colombie, le Conseil de sécurité a entendu, ce matin, le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission de vérification des Nations Unies dans ce pays appeler une nouvelle fois à une accélération de la mise en œuvre de l’Accord final signé en 2016 par le Gouvernement colombien et les ex-Forces armées révolutionnaires de Colombie-Armée populaire (FARC-EP).
L’insécurité s’est tellement aggravée en Haïti, où les gangs criminels lancent des attaques coordonnées pour prendre le contrôle du territoire, que la situation pourrait atteindre « un point de non-retour », a mis en garde, ce matin au Conseil de sécurité, la Représentante spéciale du Secrétaire général pour ce pays qui est en train de « mourir à petit feu », selon les mots de son Représentant permanent.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’avril, M. Jérôme Bonnafont (France):