Dans le cadre du Programme de développement durable à l’horizon 2030, la lutte contre la pauvreté ne saurait être abordée sous le seul angle des revenus. C’est pourquoi la vingtaine de délégations, dont un bon nombre de ministres, qui ont pris la parole aujourd’hui à la Commission du développement social ont mis en avant aussi bien des politiques d’éducation, de santé, en faveur des personnes âgées comme de la petite enfance, que des mesures fiscales ou sociales qui, toutes, peuvent avoir un impact sur l’élimination de la pauvreté.
En cours au Siège de l'ONU
Commission du développement social
La Commission du développement social, organe subsidiaire du Conseil économique et social (ECOSOC), a entamé, aujourd’hui, les travaux de sa cinquante-sixième session consacrée aux « stratégies d’élimination de la pauvreté visant à parvenir à un développement durable pour tous », dans un contexte marqué par un net creusement des inégalités dans le monde.
La Commission du développement social a achevé, aujourd’hui, sa cinquante-cinquième session, placée sur le thème biennal « stratégies d’élimination de la pauvreté visant à parvenir à un développement durable pour tous », par l’adoption, notamment, d’un projet de résolution sur les aspects sociaux du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), lequel, pour la première fois, a pu faire l’objet d’un consensus.
La Commission du développement social a poursuivi, ce matin, son débat en entendant les attentes d’une vingtaine de représentants d’organisations non gouvernementales (ONG) sur la mise en œuvre des programmes d’action mondiaux concernant les personnes handicapées et les jeunes, ainsi que celle du Plan d’action international de Madrid de 2002 sur le vieillissement.
La quatrième journée de la session 2017 de la Commission du développement social a été marquée par les vives critiques de certaines délégations contre cet organe, accusé d’avoir perdu de sa pertinence et de suivre « une vision du monde anachronique », selon l’expression du délégué des États-Unis, lequel, lors du débat général sur les stratégies d’élimination de la pauvreté visant à parvenir à un développement durable pour tous, a exhorté la Commission à évoluer, sous peine de devenir « un vestige du Conseil économique et social (ECOSOC) ».
La réunion-débat organisée, ce matin, dans le cadre de la cinquante-cinquième session de la Commission du développement social, a attiré l’attention sur le fait que les personnes handicapées couraient un risque plus élevé que les autres de vivre dans la pauvreté.
En cette deuxième journée de la session 2017 de la Commission du développement social, marquée par une table ronde et la poursuite du débat général, des voix ont appelé à l’élargissement d’espaces de participation des jeunes, avertissant que l’implication de ces derniers était cruciale pour la réalisation des objectifs de développement durable.
La cinquante-cinquième session de la Commission du développement social a entamé ses travaux, ce matin, pour examiner, jusqu’au 10 février, les « stratégies d’élimination de la pauvreté visant à parvenir à un développement durable pour tous ».
La Commission du développement social a achevé, cet après-midi, sa cinquante-quatrième session, après deux semaines de travaux marqués par des appels de représentants d’États Membres, d’acteurs du secteur privé, de la société civile et du monde universitaire au Conseil économique et social (ECOSOC) afin qu’il fasse en sorte que « personne ne soit laissé de côté » dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
Aujourd’hui à la Commission du développement social, l’optimisme du Secrétaire général de l’ONU quant à la capacité du Programme de développement durable à l’horizon 2030 d’apaiser les frustrations d’un monde en proie aux inégalités et à l’exclusion n’a pas vraiment convaincu les jeunes qui ont continué de réclamer leur droit d’être entendus, écoutés et impliqués dans la création de « L’avenir que nous voulons ».