L’Assemblée générale a organisé aujourd’hui la Conférence de haut niveau sur la situation des musulmans rohingya et des autres minorités au Myanmar, conformément à sa résolution A/RES/79/278. Huit intervenants, notamment de hauts fonctionnaires de l’ONU et des représentants de la société civile, ainsi qu’une soixantaine d’États, ont répété un message clef: « la solution se trouve au Myanmar ».
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La persistance des conflits, des catastrophes climatiques et des trébuchements de l’ONU a semblé plonger dans l’incertitude, voire la crainte de l’avenir, les 124 chefs d’État et de gouvernement et 45 ministres appelés à deviser sur le thème « Mieux ensemble: 80 ans et plus pour la paix, le développement et les droits humains ».
Retrouvez ici l'intégralité du direct du débat général de la quatre-vingtième session de l'Assemblée générale de l'ONU.
Les principes fondateurs des Nations Unies sont menacés, se sont une nouvelle fois inquiétés nombre de chefs de gouvernement et de ministres qui se sont succédé à la tribune de l’Assemblée générale, au cinquième jour du débat général.
« Le désarmement nucléaire n’est pas la récompense de la paix: il en est le fondement », a déclaré aujourd’hui, à l’ouverture de la Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires, le Secrétaire général de l’ONU. Dans une déclaration lue par son Chef de Cabinet, M. António Guterres a rappelé les États parties au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) à leurs obligations en matière d’élimination de leurs arsenaux, et appelé les pays qui ne l’ont pas encore fait à ratifier le Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (TICE), « pour mettre fin une fois pour toutes au sombre héritage » de ces essais. Parmi les participants, beaucoup ont évoqué les conséquences de cette expérience traumatisante, tant pour leur population que pour l’environnement.
Devant le constat d’une « humanité à la croisée des chemins », les chefs de gouvernement qui se sont réunis aujourd’hui au quatrième jour du débat général de l’Assemblée générale ont axé leurs interventions sur la recherche d’une issue aux défis multiples engendrés par les changements climatiques, les failles d’un système financier international inégalitaire ou encore les effets du repli protectionniste.
La troisième journée de débat général a vu défiler à la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies une quarantaine de dirigeants mondiaux tout aussi inquiets que ceux qui les ont précédés, mais malgré tout porteurs d’espoir et d’idées pour avancer tant bien que mal sur un chemin ponctué de conflits et de crises. Ils ont également exprimé leurs positions sur leur maison commune -l’Organisation des Nations Unies- qui, alors qu’elle souffle ses 80 bougies, peine à garder le cap.
« Ce sont les armes qui décident de qui survit. » Par cette phrase, le Président ukrainien a donné le ton de la deuxième journée du débat général de l’Assemblée générale, les orateurs qui se sont succédé à la tribune faisant le constat d’un monde dominé par la force, où « ce qui est arrivé peut arriver à nouveau », selon les mots de Primo Levi, cités par la Suisse.
On trouvera, ci-après, le texte de l’allocution du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, prononcée lors de l’ouverture du débat général de la quatre-vingtième session de l’Assemblée générale des Nations Unies, à New York, aujourd’hui:
En cette année marquant le quatre-vingtième anniversaire de l’ONU, le débat général de l’Assemblée générale aurait pu s’ouvrir sur une célébration des acquis du multilatéralisme. Il n’en a rien été. Au premier jour de ce rendez-vous annuel, les quelque 35 dirigeants qui se sont succédé à la tribune de l’Assemblée se sont tous interrogé, à leur manière, sur l’avenir incertain de l’humanité, sur les errements de l’Organisation et, comme l’a résumé son Secrétaire général, sur le monde que nous voulons bâtir ensemble « alors même que nos moyens d’agir, eux, fondent comme neige au soleil ».