Les répercussions pour les civils du conflit à Gaza et au Liban, l’insécurité et la corruption du « régime Assad » qui minent leur pays de l’intérieur, et la situation humanitaire dramatique découlant d’un conflit qui dure depuis près de 15 ans ont été au cœur de la séance d’information mensuelle sur la Syrie qu’a tenue, ce matin, le Conseil de sécurité.
En cours au Siège de l'ONU
Moyen-Orient
Un nouveau projet de résolution concernant la guerre à Gaza –le douzième depuis les attentats du 7 octobre 2023– a échoué aujourd’hui devant le Conseil de sécurité, du fait, cette fois encore, d’un veto des États-Unis.
Cet après-midi, le Conseil de sécurité a terminé son débat, entamé hier, sur la situation au Moyen-Orient. Dans le droit fil des interventions de la veille, les délégations invitées à participer à la discussion en vertu de l’article 37 du Règlement intérieur provisoire du Conseil de sécurité ont lancé un appel à l’action pour mettre fin à la guerre qui ravage actuellement la bande de Gaza. « Sans action décisive du Conseil, la crise ne fera que s’aggraver », a mis en garde la Türkiye.
« Il n’est jamais trop tard pour la paix », a lancé M. David Lammy, Secrétaire d’État aux affaires étrangères, au Commonwealth et au développement du Royaume-Uni, qui présidait ce matin une séance du Conseil de sécurité axée sur les moyens de mettre fin à la guerre au Moyen-Orient.
La cinquième session de la Conférence sur la création au Moyen-Orient d’une zone exempte d’armes nucléaires et d’autres armes de destruction massive (ZEANMO) s’est ouverte, ce matin, au Siège des Nations Unies, à New York.
Cet après-midi, le Conseil de sécurité s’est réuni pour faire le point sur le risque imminent de famine à Gaza, sous la présidence du Sous-Secrétaire d’État pour l’Afrique du Royaume-Uni, M. Ray Collins. Au cours de cette séance demandée par le Guyana et la Suisse, appuyés par l’Algérie et la Slovénie, les membres du Conseil se sont inquiétés de l’alerte à la famine imminente dans le nord de la bande lancée le 8 novembre par le Comité d’examen des situations de famine du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire. L’occasion pour eux de rappeler les obligations en droit international pesant sur les parties, ainsi que la responsabilité collective face à une telle situation.
Le Conseil de sécurité a, ce matin, entendu un bref exposé du Président du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2140 (2014), relatif au régime de sanctions applicables au Yémen. M. Joonkook Hwang, de la République de Corée, a rendu compte des travaux de cet organe subsidiaire du Conseil au cours de l’année écoulée.
On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, à l’occasion du Séminaire international des médias sur la paix au Moyen-Orient, à Genève, aujourd’hui:
Au Conseil de sécurité, ce soir, s’est terminé le débat public (65 orateurs inscrits) sur le « Moyen-Orient, y compris la question palestinienne », qui se déroule tous les trois mois et qui avait commencé hier.
« Nous assistons à un cauchemar humanitaire d’une ampleur inimaginable, un processus qui accélère dangereusement la destruction de tout espoir de règlement durable », s’est alarmé le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, venu ce matin présenter au Conseil de sécurité un sombre tableau de la situation.