Le Conseil de sécurité a tenu cet après-midi, une réunion consacrée à la situation dans les territoires palestiniens occupés, l’occasion pour les délégations de tirer la sonnette d’alarme sur un risque d’embrasement de la région du Moyen-Orient, et d’exiger un cessez-le-feu immédiat face au bilan humain désastreux. En deux mandats, « je n’ai jamais vu autant de morts et de destruction à une telle échelle et à une telle vitesse à Gaza », s’est alarmé le Secrétaire général dès l’ouverture de ce débat initié à la demande de l’Algérie..
En cours au Siège de l'ONU
Moyen-Orient
Cinq jours après une première séance consacrée au Liban, le Conseil de sécurité s’est réuni en urgence ce soir à l’initiative de la France, pour examiner à nouveau une situation décrite comme approchant un « point de non-retour ». « C’est l’enfer sur terre au Liban », s’est emporté le Secrétaire général, qui n’a pu que constater que les précédents appels à la désescalade entre Israël et le Hezbollah étaient restés lettre morte, avant de dresser un bilan alarmant de la situation sur le terrain.
On trouvera, ci-après, le texte de l’allocution bilingue du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, prononcée lors de la séance du Conseil de sécurité consacrée à la situation au Liban, à New York, aujourd’hui:
La déclaration suivante a été communiquée, aujourd’hui, par le Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:
Viet Nam: la Secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires et Coordonnatrice des secours d’urgence par intérim Mme Joyce Msuya, a alloué 2 millions de dollars du Fonds central pour les interventions d’urgence (CERF) afin de lancer la réponse humanitaire et soutenir les efforts du Gouvernement vietnamien, dont le pays a été frappé, au début du mois, par le typhon Yagi, faisant plus de 290 morts et endommageant 237 000 habitations. Au total, quelque 3 millions de personnes ont été touchées
Dans une rare unanimité, les membres du Conseil de sécurité réunis ce matin à l’occasion de l’examen mensuel de la situation politique et humanitaire en Syrie, ont exprimé leur vive préoccupation face aux risques de débordement et d’escalade des tensions régionales dans le pays, notamment du fait de la guerre à Gaza et des affrontements de part et d’autre de la frontière entre Israël et le Liban, lesquels pourraient entraîner la Syrie dans un conflit plus grave encore.
Le Conseil se réunit cet après-midi à la demande du Liban pour examiner la situation dans ce pays après une série d’explosions simultanées de bipeurs et de talkies-walkies les 17 et 18 septembre, qui ont ciblé des membres du Hezbollah et fait plusieurs morts et des milliers de blessés, y compris au sein de la population civile.
Au lendemain de la série d’explosions meurtrières ayant ciblé les militants du Hezbollah au Liban, le risque d’escalade régionale du conflit israélo-palestinien est plus que jamais élevé, a mis ce matin en garde le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, M. Tor Wennesland. Devant le Conseil de sécurité, qui a été largement critiqué pour son inaction, M. Wennesland a vu dans le non-respect de la résolution 2334 (2016), qui demande à Israël de « cesser immédiatement et complètement toute activité de colonisation dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est », comme l’un des facteurs aggravants de la crise.
On trouvera ci-après la déclaration faite aujourd’hui par le Bureau du Comité de l’Assemblée générale pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien:
La déclaration suivante a été communiquée, aujourd’hui, par le Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU: