Le Conseil de sécurité a tenu, ce matin, sa séance d’information mensuelle sur la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne, au cours de laquelle les thèmes du cessez-le-feu, de la libération des otages et de la colonisation persistante des territoires palestiniens ont été abordés.
En cours au Siège de l'ONU
Moyen-Orient
Lors de la première séance du Conseil de sécurité se tenant après la chute du régime d’Assad, il y a seulement 11 jours, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie a fait un premier bilan après avoir rencontré des acteurs syriens sur le terrain. Ceux-ci expriment « des espoirs et des craintes », a noté M. Geir Pedersen tout en voyant « un grand espoir que la Syrie ait maintenant une réelle chance d’avancer vers la paix, la stabilité économique et la croissance ». Toutefois, « ce qui n’a pas changé, c’est l’ampleur de la crise humanitaire », a relevé le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, M. Thomas Fletcher, intervenant également en direct de Damas.
Le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, a annoncé aujourd’hui la nomination de la générale de division Anita Asmah, du Ghana, au poste de Cheffe de mission et commandante de la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement (FNUOD).
L’Assemblée générale, qui poursuivait aujourd’hui sa dixième session extraordinaire d’urgence sur les mesures illégales prises par les autorités israéliennes à Jérusalem-Est occupée ainsi que dans le reste du Territoire palestinien occupé, et son débat sur le dernier veto américain au Conseil de sécurité, a adopté dans ce cadre deux résolutions majeures.
Sur fond des développements dramatiques survenus ces dernières semaines au Moyen-Orient, le Conseil de sécurité a tenu, ce matin, sa réunion mensuelle sur Yémen.
L’impatience face à la situation « apocalyptique » dans la bande de Gaza où le « carnage » perdure et le risque d’une expansion régionale du conflit ont marqué la reprise cet après-midi, de la dixième session extraordinaire d’urgence de l’Assemblée générale consacrée aux mesures illégales prises par les autorités israéliennes à Jérusalem-Est occupée ainsi que dans le reste du Territoire palestinien occupé.
La situation en Syrie, qui fait chaque mois l’objet de deux séances distinctes au Conseil de sécurité, a donné lieu cet après-midi à une réunion d’urgence tumultueuse, après les récents développements survenus ce week-end dans le nord-est du pays, où la ville d’Alep, la deuxième plus importante du pays, a été reprise par une coalition regroupant l’organisation terroriste Hay’at Tahrir el-Cham ou Organisation de libération du Levant (HTS) et des groupes d’opposition armés, dont l’Armée nationale syrienne.
Cette année, la célébration de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien est « particulièrement douloureuse », les objectifs fondamentaux de vie dans la dignité et de justice pour les Palestiniens, notamment leur droit à l’autodétermination, paraissant « plus éloignés que jamais ». C’est en ces termes que la Vice-Secrétaire générale de l’ONU, Mme Amina J. Mohammed, qui s’exprimait au nom du Secrétaire général, a marqué la commémoration annuelle de cette Journée, observée le 29 novembre, mais que le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien a choisi de marquer ce matin.
La séance mensuelle que le Conseil de sécurité consacre à la « situation de Palestine » a été aujourd’hui marquée par de vifs débats.
La déclaration suivante a été communiquée, aujourd’hui, par le Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU: