Cet après-midi, le Conseil de sécurité s’est réuni d’urgence pour la troisième fois cette semaine alors que la guerre entre Israël et la République islamique d’Iran a connu une nouvelle escalade hier soir avec l’entrée en scène d’une tierce partie, les États-Unis, auteurs de frappes aériennes contre trois sites nucléaires iraniens.
En cours au Siège de l'ONU
Moyen-Orient
La déclaration suivante a été faite, aujourd’hui, par le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres:
Alors que les missiles et les avions de chasse se croisaient au-dessus de l’Iran et d’Israël, le Conseil de sécurité s’est réuni d’urgence, cet après-midi, à la demande de la République islamique d’Iran, soutenue en cela par quatre membres du Conseil (Algérie, Chine, Fédération de Russie et Pakistan), « pour traiter des violations de la Charte des Nations Unies et du droit international par Israël », selon l’explication du représentant iranien.
Gravement préoccupée par la situation humanitaire « catastrophique » qui règne actuellement dans la bande de Gaza, l’Assemblée générale a repris sa dixième session extraordinaire d’urgence pour adopter, par 149 voix pour, 12 voix contre -dont celles des États et d’Israël- et 19 abstentions, une résolution exigeant un cessez-le-feu à Gaza et la garantie que l’aide parvienne immédiatement et en quantité suffisante à la population civile palestinienne.
La déclaration suivante a été communiquée, aujourd’hui, par le Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:
L’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen, M. Hans Grundberg, et l’ensemble des délégations ont, ce matin devant le Conseil de sécurité, réclamé avec force la libération des membres du personnel onusien détenus arbitrairement par les houthistes.
En raison d’un veto des États-Unis, le Conseil de sécurité n’est pas parvenu à adopter, cet après-midi, un projet de résolution qui exigeait un cessez-le-feu « immédiat, inconditionnel et permanent » à Gaza.
La déclaration suivante a été faite, aujourd’hui, par le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres:
« Aucun raccourci ne sera possible pour parvenir à une paix durable », a prévenu, au Conseil de sécurité, ce matin, la Coordonnatrice spéciale par intérim pour le processus de paix au Moyen-Orient. Soulignant que la relance de la solution des deux États, qui est « sous perfusion », exige une action décisive, Mme Sigrid Kaag a placé des espoirs dans la Conférence internationale de haut niveau pour le règlement pacifique de la question de Palestine et la mise en œuvre de la solution des deux États qui se tiendra du 17 au 20 juin à New York, coprésidée par la France et l’Arabie saoudite.
Après avoir commémoré hier la Nakba, la « catastrophe » de 1948 -l’exode forcé de leurs terres des populations palestiniennes-, le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien s’est penché aujourd’hui sur les actions en justice intentées récemment par la société civile. Réfléchissant aux moyens de lutter contre l’impunité pour les crimes commis à l’encontre des Palestiniens, les participants ont également abordé la question de l’embargo sur les armes visant Israël et ont appelé à faire respecter la résolution demandant la fin de l’occupation du Territoire palestinien.