Le Programme de développement durable à l’horizon 2030, adopté il y a quelques jours par l’Assemblée générale, est « un document historique, ambitieux, large et universel » pour relever les défis du développement social, a déclaré aujourd’hui, le Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales, M. Wu Hongbo, à l’ouverture des travaux de la Troisième Commission de l’Assemblée générale, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
« Le 30 septembre, le drapeau de l’État de Palestine a été hissé pour la première fois au Siège de l’ONU, ici à New York.
La situation en Syrie et l’ampleur inédite des migrations qu’elle suscite, en conjonction avec les autres crises au Moyen-Orient ou en Afrique, ont dominé les six jours de débat général de la soixante-dixième session de l’Assemblée générale, cette semaine à New York.
À la veille de la clôture de son débat général annuel, l’Assemblée générale a entendu, aujourd’hui, plus d’une trentaine d’orateurs dont le Président du Burkina Faso, M. Michel Kafando, et le Ministre syrien des affaires étrangères, M. Walid al-Moualem. Ce dernier a annoncé que son pays acceptait le principe de discussions « non contraignantes » de paix sous l’égide de l’ONU.
Au quatrième jour du débat général, le Premier Ministre israélien n’a pas caché ses doutes quant à une mise en œuvre effective de l’accord sur le programme nucléaire iranien. En tout, l’Assemblée générale a entendu aujourd’hui une quarantaine de chefs d’État, de premiers ministres et de ministres dont certains ont évoqué leurs efforts pour consolider la paix et le développement, malgré la persistance de l’insécurité, notamment en Afrique.
L’Assemblée générale a tenu, aujourd’hui, un débat thématique de haut niveau portant, dans le cadre du soixante-dixième anniversaire de l’ONU, sur le maintien de la paix et de la sécurité internationales, qui a été l’occasion pour nombre des quelque 50 ministres et représentants d’États Membres de souligner l’urgence d’une réforme de l’Organisation pour lui permettre de mieux affronter les défis actuels et à venir.
La tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies, qui poursuivait aujourd’hui le débat général de sa soixante-dixième session, a vu se succéder aujourd’hui 17 chefs d’État et 15 chefs de gouvernement, ainsi que le Président d’un État observateur non membre, l’État de Palestine, dont le drapeau a été hissé pour la première fois aujourd’hui à l’ONU.
À l’instar du Secrétaire général de l’ONU, plus de 70 délégations, dont la plupart au niveau ministériel, ont souligné la nécessité de renforcer la lutte contre le terrorisme en s’attaquant, notamment, aux causes profondes de l’extrémisme violent, au cours d’un débat sur le règlement des conflits au Moyen-Orient et en Afrique du Nord et la lutte contre la menace terroriste dans la région*, que présidait le Ministre des affaires étrangères de la Fédération de Russie, M. Sergey Lavrov. Ils ont cependant affiché leurs divergences sur la manière dont les conflits qui déchirent plusieurs pays de ces deux régions, en particulier la Syrie, doivent être réglés.
Au deuxième jour de son débat général, l’Assemblée générale des Nations Unies a résonné des appels lancés par ses États Membres pour continuer de faire de l’Organisation, 70 ans après sa création, une enceinte où conflits militaires et différends territoriaux se règleraient de manière pacifique et négociée, en menant au besoin les réformes jugées nécessaires par plusieurs dirigeants, dont 27 chefs d’État et 6 chefs de gouvernement.
« Près de 20 ans après son ouverture à la signature, le Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (TICE) n’est toujours pas entré en vigueur. Une percée est attendue car le monde ne peut plus vivre dans l’ombre des armes nucléaires. » C’est avec ces paroles que le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, a ouvert ce matin, la neuvième Conférence visant à faciliter l’entrée en vigueur du TICE.